Jeudi soir, je n'ai plus pu accéder à la partie Administration de mon blog, BlogSpot annonçant, après-coup, une maintenance empêchant la publication de mon post d'hier jusqu'à 22h30. Ce qui fait que je n'ai pas grand chose à vous proposer aujourd'hui.
Je vous propose donc un billet d'humeur du 20 août 2009 qui, à la relecture, ne me semble pas avoir pris la moindre ride.
La tribune de R. Redeker, hier dans Le Monde, m’amène ces quelques pauvres réflexions.
Certes, je n’aurais pas épousé un “thon” et je suppose que mon épouse tenait vraisemblablement le même raisonnement. Certes la laideur de certains corps peut être repoussante et disqualifiante, enfouissant sous des préjugés des paroles ou des actes qui pourraient être de grande qualité. Mais le culte actuel du “corps beau” me fait sourire quand il ne m’énerve pas.
J’accepte un maquillage féminin discret, je m’irrite au peinturlurage de certaines. Que dire alors de la vogue, dans certains milieux, du maquillage masculin en dehors du mardi-gras… Je souris au parfum léger, je déteste les parfums envahissants qu’on devrait, comme les fumeurs, cantonner aux terrasses aérées des cafés, des restaurants et interdire dans le tramway. Je suis indulgent pour le “ça va comme ça ?” de mon épouse ou de ma fille testant les habits qu’elles mettent pour sortir, mais les fashion addicts me hérissent…
Je suis frappé, d’autant plus en été, du nombre de retraités aisés se déguisant en jeunes, aux vêtement de couleurs adolescentes, avec cheveux teints voire moumoute, lunettes de soleil de coureur cycliste et casquette d’université US…
Si j’adhère, à mon âge, à un minimum d’activités physiques à objectif hygiéniste, les drogués aux endomorphines m’atterrent, même s’ils sont inoffensifs, par leur souci du corps, de son apparence, de ses sensations, de ses performances…
Je vois là l’intériorisation du Spectacle dans sa pire acception: le maquillage (dans son sens péjoratif) de ce que l’on est, la démagogie de l’égo. Le culte jeuniste et celui du “je me distingue donc je suis” ont remplacé le cogito cartésien. Etre ou paraître, faire ou singer, ce souci impérialiste de l’apparence me semble passer à côté de l’essentiel et cacher l’innommable. L’ascenseur social disparu est remplacé par des ruses fondées sur des métaphores décrites par P. Bourdieu dans “La Distinction” (Ed. de Minuit). L’objet ou l’accessoire donnent l’illusion de changer de statut. Là aussi, dans les têtes, le libéralisme sauvage semble avoir gagné la partie.
Cet équilibre d’un “look” non disqualifiant et acceptable par l’autre, suppose déjà qu’on y réfléchisse. Il y a tant de choses si intéressantes dans la vie pour qu’on ne consacre pas une part importante de son énergie à simplement vouloir “avoir l’air de”, “ressembler à”, à partir des clichés dont nous gavent les publicitaires. Hélas, ce n’est pas notre Président qui donnera l’exemple dans ce domaine.
Pas pris une ride ? Vieux discours rassi, ouais !
RépondreSupprimerDésolé ! Cette tentative de cliver les gens entre les mauvais tricheurs qui "dans leur tête ont laissé le libéralisme sauvage des publicitaires gagner la partie" et les bons qui "font fi du paraitre car-il-y-a-des-choses-plus-importantes-que-le-spectacle " ... c'est le discours d'une vieille couennerie de cellule bourdieusienne à la con !
INSUPPORTABLE de suffisance et de certitude rigide...
(que les gens fassent ce qu'ils veulent de leur corps ! Il n'y a pas de honte à trouver son équilibre en imagerie sociale à se maquiller ou ne pas se maquiller. C'est ça, la LIBERTE !)
Ai-je proposé des interdictions ? Des répressions ?
RépondreSupprimerJ'ai fait part de désagréments, de sentiments et d'opinions, exerçant ma liberté sans rogner celle des autres.
Ceci dit, connaissant votre expertise en matière de "vieux discours rassi", je m'interroge.
Anecdote racontée par Fatima, amie musulmane pratiquante et voilée : un jour qu'elle faisait le plein dans une station-service, une mamie liftée, liposucée, siliconée, peroxydée, peinturlurée, emperlousée et habillée comme si elle avait 50 berges de moins (pantalon moulant avec string qui dépasse, la classe, quoi), bref une mamie dans l'air du temps s'approche d'elle et lui sort un méchant "vous, les musulmanes, êtes les esclaves des hommes !"
RépondreSupprimerÇa ne s'invente pas...
En fait, Dieu aurait pu faire l'homme plus humain, mais, pour d'obscures raisons, il a souhaité conserver un certain degré de compatibilité avec le singe.
Il suffit de lire l'Alcoran pour se persuader que la femme n'est pas "identifiée" comme individu dans ce livre saint encore lu de nos jours ...
RépondreSupprimerCette "vieille" dame a ses défauts, cette "voilée" a les siens, et ceux là ne sont pas superficiels : ils sont fondamentaux.
Affaire Guérini : 13 millions d'euros saisis à l'étranger
RépondreSupprimer"Au total, la justice a saisi 13,7 millions d'euros sur des comptes luxembourgeois et suisses, liés à différentes sociétés contrôlées par l'entrepreneur marseillais Alexandre Guérini, frère du président du conseil général des Bouches-du-Rhône."
Tous en choeur, mes amis !
LUI, C'EST LUI .... MOI, C'EST MOI !
(nous reprouvons vigoureusement notre propre commentaire : en effet la présomption d'innocence doit jouer pleinement dans cette affaire socialiste, où le trouble le dispute à la clarté...)
Si je m'amusais à relever toutes les saloperies contenues dans la Bible, 20 posts n'y suffiraient pas.
RépondreSupprimerMais seuls les intégristes font une interprétation littérale des textes dits sacrés.
Il me semble que la sainte église catholique, apostolique et romaine a attendu le concile de Trente en 1545 pour admettre que les femmes étaient elles-aussi dotées d'une âme (ce qui devrait indiquer l'organe dans lequel l'église situait l'âme auparavant).
RépondreSupprimerDans la même veine, et à propos de JN Guérini, on ne juge pas un homme selon ses fréquentations : Judas avait des amis irréprochables.
Guérini est un voyou.
RépondreSupprimer(Le prénom reste au choix du plaignant ...)