lundi 15 août 2011

Quelle semaine...

Avec une chute des actions de la Société Générale qui a entraîné celle des principales autres banques françaises. Si le bobard du quotidien anglais, ayant pris une fiction du Monde pour argent comptant, a pu fonctionner, c'est que tout le monde sait que ladite Société Générale est, depuis 2008, particulièrement fragilisées du fait des achats massifs de titres pourris sur le marché US.

Avec une sacrée chute des bourses mondiales, arrêtée grâce aux achats massifs de la BCE de dettes espagnole et italienne. Reste qu'elle ne pourra pas faire ça très longtemps...

Le tout se terminant par la déclaration du patron de la Banque Mondiale pour qui nous sommes entrés dans une "phase nouvelle et plus dangereuse"... Bref, de quoi être optimiste. Tout ça parce que les gouvernants n'ont fait que du spectacle après l'alerte de 2008 pour réguler les spéculations, les paradis fiscaux et autres saloperies.

Rajoutons-y les émeutes anglaises, qualifiées de simples délinquances par un 1er Ministre ayant besoin d'acheter des lunettes.
Bref, oui, quelle semaine! 

En ce qui me concerne, retraité privilégié, une belle soirée, entre copains et copines samedi soir, sur un  des rares sympathiques restaurants de plage niçois, le Castel. Dépaysement garanti...

23 commentaires:

  1. Comme s'il suffiasait d'expliquer la situation financière et les difficultés par "réguler les spéculations, les paradis fiscaux et autres saloperies"....pour trouver la solutions aux dettes et autres déficits sociaux...
    Comme s'il suffisait de justifier par la crise sociales, le fait de bruler les voitures du voisin qussi pauvre que soi, bruler son logement, le magasin ou il gagne une misère, bref l'enfoncer un peu plus, pour son bonheur futur...
    Bien que pas totalement faux, très court tout celà, et surtout très déconnecté des aspirations des plus pauvres.....
    Liline

    RépondreSupprimer
  2. La dette publique et autres déficits sociaux sont essentiellement de la responsabilité des droites au pouvoir. Comme le disait Martine Aubry: "Sur l'ensemble de la période 1981-2011, la dette est passée de 21 % à 82 % du PIB : 75 % de la hausse s'est produite sous une gouvernance de droite !". Idem pour la sécurité sociale, à l'équilibre en 2002.
    Que voulez-vous, on ne peut pas réduire les impôts du Cac 40, de la finance et des rentiers et espérer ne pas creuser la dette publique...
    Sur les émeutes anglaises, je n'ai jamais approuvé ces actes imbéciles. Je cherche juste à les comprendre.
    J'ai l'impression que c'est votre raisonnement qui est très court...

    RépondreSupprimer
  3. Evidemment, lorsque le raisonnement ne convient pas au patron, il devient naturellement "très court" !

    Pour les émeutes anglaises, c'est de la délinquance pure et simple, et le gouvernement local a raison de traiter les pillards comme des voyous, ce que font beaucoup de témoins locaux, non-idéologues du "mal-être excusable" à la française.

    RépondreSupprimer
  4. Mais me semble t-il la grèce et l'espagne par exemple sont dirigés par des gouvernements socialiste, et la dette est encore plus importante qu'en France, un peu court de résumer cette question à une affaire droite-gauche!
    Liline

    RépondreSupprimer
  5. A JC: "très court" est l'expression employée par le 1er post de Liline à mon encontre
    A Liline: Exact pour la Grèce et l'Espagne. Mais il se trouve qu'en France, les chiffres donnés par Mme Aubry sont incontestés.
    Et reconnaissez que je n'ai, ces dernières années, jamais été tendre pour les socio-démocrates.

    RépondreSupprimer
  6. Quelle semaine passée : sans aucun doute. Le monde en verra d’autres hélas.
    Mais ce 15 août, marque l’anniversaire de la fin des changes fixes, décidée en 1971. Le système de « Bretton Woods « est mort.
    Le président américain Richard Nixon annonce la suppression totale de la convertibilité du dollar en or. Le dollar n’est plus convertible en or depuis 40 ans . Les parités fixes entre les monnaies sont abandonnées
    La crise monétaire commence dès 1971 . C’est le début de décennies de croissance à crédit, dont la planète paie aujourd’hui le prix.

    RépondreSupprimer
  7. Croissance à crédit, au prix d'une dette US qui devra obligatoirement baisser...

    RépondreSupprimer
  8. Tout à fait vrai, vous n'avez jamais été tendre avec les sociaux- démocrates, et ce qui m'étonne précisemment c'est que vous vous appuzez sur des chiffres cités par une social-démocrate, qui sont incontestables, et qui si elle était au pouvoir aurait fait et fera peutêtre ce que les sociaux démocrates ont fait en espagne et en grèce!
    Alors vous qui passez depuis des années le temps à dire que la ^politique de droite ou sociale démocrate est la même, au service du capital, je ne comprends pas votre cohérence la dedans!
    Moi, je crois aux sociaux démocrate, et je préfère que ce soit eux qui gèrent la crise, en sachant qu'il ne feront guère différent que ce qui est fait actuellement, un peu plus en faveur des démunis, mais avec de l'autérité de toute façon, car il n'y a pas d'autres solutions!
    Mais vous , depuis quelques temps, elections oblige, je trouve que vous caressez un peu souvent les SD dans le sens du poil, en contradiction avec toutes vos affirmations précédentes!
    liline

    RépondreSupprimer
  9. Elle ne fera jamais pire que Sarkozy et les chiffres qu'elle cite sont repris d'Alternatives Economiques.
    Malgré tous mes désaccords, je voterai pour elle au 2nd tour si elle est face à Sarkozy ou Le Pen.
    Rien de neuf sous le soleil, j'ai toujours dit cela.

    RépondreSupprimer
  10. en échange de quelques députés EELV qui cautionneront, en faisant une majorité, la politique de gestion des intérêts du capital,ainsi "spécualtions, paradis fiscaux et autres saloperies" continueront! belle perpective!
    Slinn

    RépondreSupprimer
  11. Non pas "en échange" car, pour les Législatives, le PS a autant besoin d'un accord que nous du fait de ce mode de scrutin.
    Simplement car je ne veux en aucun cas, pas plus qu'EELV, la réélection de N. Sarkozy. Pas vous ?

    RépondreSupprimer
  12. Le ps n'a pas du tout besoin d'un accord avec EELV!
    Dès le premier tour le vote utile aura lieu, et le score d'EELV sera faible pour cette raison!
    Pas plus EELV que le PC, où le MRC, où le PRG ne sont propriétaires des voix!
    Et avec ou sans accord le vote les électeurs écolos se fera sur le PS, pour barrer la route au président sortant!
    Donc il n'y a aucune necessité pour le PS d'aboutir à tout prix à un accord avec EELV!
    Et c'est pour cela que j'emploie le terme "d'échange", car EELV n'a pas d'autre choix que d'être le supplétif du PS!
    Slinn

    RépondreSupprimer
  13. En démocratie, chacun a le droit de dire n'importe quoi, vous aussi.

    RépondreSupprimer
  14. Ces discussions, voire querelles sur « qui a plus endetté la France ? » n’ont que peu d’intérêt au regard de la situation actuelle et des solutions futures ! Tous les gouvernements depuis la fin des années 70 ont empruntés et ont donc creusé la dette.
    Les mesures dans la « règle d’or » de M. Aubry ne sont pas à la hauteur des enjeux .Certes c’est mieux que la politique de Sarkozy /Fillon/ Baroin. Probablement insuffisant pour déplacer les foules vers les urnes « PS »
    L’Allemagne pays vertueux de ce point de vue et souvent pris comme référence y compris à « gauche » (je me souviens d’une tribune cosignée par C. Duflot et un député « Verts » allemand vantant les mérites de la politique de la Kanzerlin Merkel )
    Bref, à l’inverse de la France, notre voisin d’outre-rhin a préservé son industrie. Il a conforté son industrie automobile haut de gamme.
    Intelligemment, l’industrie allemande a maintenu son secteur d’excellence, la machine-outil.
    La Chine, par la volonté de la globalisation financière, étant considérée comme l’atelier du monde, s’est adressée au plus qualifié pour ce genre d’équipement, l’Allemagne, « boostant » ainsi son industrie. Mais pour combien de temps encore?
    L’Allemagne n’est pas pour autant un pays vertueux en matière sociale (salaires et traitement du chômage). Les socio-démocrates ont contribué à ces reculs pour soit disant rendre compétitive l’industrie d’outre-rhin (voir le couplet à la fin sur la « compétitivité » de M. Aubry)
    La France, au cours des années 90, a fait un choix très différent. A l’image de l’Angleterre, elle a choisi la désindustrialisation. En avant toute sur la finance et les services !
    Nombre de PME /PMI sont « mortes » à cause des délocalisations.
    Inutile de continuer le bilan, tout le monde connaît les conséquences sur l’emploi.
    La 2ème mesure de M. Aubry : « « abaisser à 20 % l'impôt sur les sociétés des entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices, et l'augmenter sur celles qui privilégient les dividendes : l'investissement s'en trouvera dynamisé principalement dans les PME, sans coût pour les finances publiques. » »
    Dynamiser les PME, parfait ! Mais comment favoriser la création de PME/PMI ? Que produire dans l’hexagone ? Comment inverser la tendance de désindustrialisation de la France ?
    Ce que l’on attend d’une candidate à la magistrature suprême ce n’est pas des recettes de chef comptable !
    Plus avant dans son texte elle avance : « pour sortir notre pays de la crise. Il consiste à s'attaquer en même temps aux trois déficits dont la France souffre : déficit des finances publiques, déficit d'emploi, déficit de compétitivité » »
    Déficit de compétitivité ?! Intéressant ! Travailleurs, le nombre de lignes sur votre feuille de paie sera de plus en plus réduit !

    RépondreSupprimer
  15. Je ne partage pas votre idée du 1er paragraphe. Savoir qui a endetté le plus permet de rendre à César ce qui lui appartient et donne à la gauche une certaine crédibilité dans de domaine.

    RépondreSupprimer
  16. @Jef
    « « Savoir qui a endetté le plus permet de rendre à César ce qui lui appartient (…) » »
    Rendre à César que nenni ! Ça change quoi de connaître le principal « coupable » ?
    Il faut s’élever un peu … sans pardonner ni oublier sinon, vous risquez de tomber dans la « vengeance » et plus grave à mes yeux, vos n’ouvrez AUCUNE alternative réelle .
    Ce ne sont pas eux ( droite) qui vont payer. TOUT le monde (enfin presque) va mettre la main au portefeuille ! je l’ai déjà écrit : « on partage jamais le pognon mais uniquement les emmerdes ! »
    J’attends (j e ns suis pas le seul) des solutions
    Si nos dirigeants ne sont pas capables d’augmenter la « richesse » (taux de croissance à 2% maxi au mieux depuis 20 ans) il faut peut être (je vais volontairement sur leur terrain et accepte la logique soc.démocrate) changer la répartition du peu de richesse ?
    Dites moi : tout le monde est sur le pont (y compris le factotum à Toulon) mais , "les Verts" sont partis à la plage ,font des patés ?:-(
    Et j'ai crié "Cecile pour qu'elle revienne"!
    Comme dit la pub : « à la plage , vaut mieux rouler des « pelles » de que prendre des » râteaux » » :-)

    RépondreSupprimer
  17. EELV a ses journées d'été les 17 et 18 Août à Clermont-Ferrand . Vous les entendrez alors.

    RépondreSupprimer
  18. A JC qui a dit : "evidemment lorsque le raisonnement..."
    Lorsque vous écrivez "déliguance PURE et SIMPLE"
    Merci de proposer votre définition de la délinquance.
    Je suis dérangée par les mots PURE et SIMPLE qui renvoient à une analyse plus émotionnelle que sociologique ou économique.

    RépondreSupprimer
  19. Tiens, pour une fois, les contradicteurs de Jef ont abandonné l'invective. Leurs commentaires sont de haute tenue, même si je ne les partage pas tous entièrement !

    Si on peut se poser des questions pour l'Espagne, après deux mandats de Zapatero, il est certain, en revanche, que Papandréou, en Grèce, a hérité d'une situation créée de toutes pièces ( mensonges et bilans trafiqués) de son prédécesseur de droite dont trois de ses Ministres sont actuellement poursuivis en justice !

    Il est tout à fait clair qu'un futur Président et un futur Gouvernement de gauche, en 2012, hériterait d'une situation tout à fait comparable à celle de M. Papandréou.

    jf.

    RépondreSupprimer
  20. Anonyme,

    "Pure" délinquance : pas d'idéologie derrière le pillage, pas de motivation intellectuelle ou politique. On vole. Point barre.

    "Simple" délinquance : on crée le bordel en bande pour ne pas avoir à payer fringues volées ou écrans plats. On vole. C'est tout ...

    Vous pouvez aller chercher plus loin si le jeu vous amuse ... Moi, pas !

    RépondreSupprimer
  21. "En démocratie, chacun a le droit de dire n'importe quoi,vous aussi"
    Une profonde reflexion phylosophique de jef!
    Je vous renvoie le compliment!
    Et rdv en 2012 pour la patée historique en 2012 pour EELV. Même le résultat de D. VOYNET risque de demeurer meilleurs...
    Slinn

    RépondreSupprimer
  22. "Sur l'ensemble de la période 1981-2011, la dette est passée de 21 % à 82 % du PIB : 75 % de la hausse s'est produite sous une gouvernance de droite !"

    Franchement, c'est un cas d'école pour un étudiant de première année en statistique ! Comment faire dire n'importe quoi à des chiffres.

    Sur 30 ans, la droite a été au pouvoir 20 ans, soit 66% de la période. Toute chose égale par ailleurs, il est normal qu'elle soit responsable de 66% de la dette ! Reste un différentiel de 9% ! Que l'on peut attribuer à l'embelli économique mondiale de 1997 à 2002 !

    Effectivement tout cela est incontestable. Comment n'importe quoi à des chiffres !

    RépondreSupprimer
  23. @Jef
    Attendons Clermont Ferrand . Pour ma part ,sans trop illusions cependant !
    Pour résoudre la crise de la dette, les « Verts » vont –ils préconiser, comme la social-démocrartie Allemande , de faire un saut dans le fédéralisme ? A noter que le PS français est très discret sur ce fédéralisme (cf état de l'économie française Vs allemand ?)
    Etat fédéral qui devrait compenser les déséquilibres entre les Etats de l’Union (cf modèle US)
    Création « d’Eurobonds » (obligations émises solidairement pas les Etats de la zone Euro) ?
    Je pense , que la zone euro ne fera pas de vieux jours . En effet, la politique Allemande mise en place depuis une décennie mini , est tellement divergente avec le reste des Etats surtout celle de la France.
    Le plus vraisemblable est que l’Allemagne compte accroître ses exportations en dehors de la zone euro et surtout au-delà des frontières de l’Union, en profitant de la forte croissance des pays émergents. Autrement dit, L’Allemagne a tiré un trait sur l’intégration européenne.
    La France est à l’opposé de cela (peu exportatrice) !
    Il faut se "préparer" à l’ébranlement de l’édifice européen .
    Après le « tsunami » , se dirigera –t-on vers une monnaie non plus unique mais commune ?
    L'Allemagne ne serait pas hostile

    RépondreSupprimer