Quelle odeur fétide se dégage de ces journées de l'Ump à Marseille, censées concurrencer les universités d'été d'EELV et du PS contre lesquelles ils se sont acharnés...
Lionnel Luca traitant JP Raffarin d'"has been" parce que ce dernier souhaitait annuler une hausse de la TVA pour sa clientèle du Futuroscope, Marleix, "M. Charcutage électoral", désignant JV Placé comme "notre coréen national", ce qui, après "la norvégienne" Eva Joly et les "auvergnats" de B. Hortefeux, commence à faire beaucoup, ...
On apprenait au même moment que J. Chirac, réellement malade, ne se rendrait pas à un procès qui aurait dû avoir lieu il y a 15 ans (et donc que l'impunité des grands Ump devenait un dogme) et que, selon JC Gaudin, les divisions de la droite sarkozienne sont uniquement de la faute des journalistes, les mêmes que son patron fait espionner par le contre-espionnage....
Le comble du cynisme de ces gens là revenait néanmoins à S. Dassault, fils à papa, celui qui achète les élections dans l'Oise, 89 ème plus grosse fortune du monde avec une fortune estimée à 7, 6 milliards de $ selon le magazine Forbes, s'opposant à la modeste, très modeste, taxation des plus riches (d'autant plus après le récent cadeau fiscal de baisse de l'ISF), proposant, à la place, de supprimer la prime pour l'emploi....
- Les revues de blogs d'Olivier, le retour du blog EELV Pays niçois, "Joan Armatrading" chez Paul Jorion, le nouveau jeu de Lamauragne, "Révolution technologique", chez le Monde en question, Les Pensées d'Annie, les blues et autres posts de Ruminances, les curieux paysages sous-marins de Syti.Net, "L'arnaque tranquille", chez Seb Musset, Vivre à Antibes, L'autreJe, ...
- "La cellule Guéant, défense immunitaire contre les affaires", Libération. Ah, la République irréprochable..!
- "Sarkozy assiste à distance à l’échec de la rentrée de l’UMP", L'Elysée côté jardin.
- "Plusieurs centaines de milliers de manifestants en Israël pour réclamer des changements sociaux", Le Monde.
- "Révolution arabe : «Pas de Grand Soir islamiste à l'horizon»", Rue 89.
- "L'Elysée invente «la Droite juste»", Marianne.
- "Petite Poucette, la génération mutante", entretien avec Michel Serres, Libération. "A la génération précédente, un professeur de sciences à la Sorbonne transmettait presque 70% de ce qu’il avait appris sur les mêmes bancs vingt ou trente ans plus tôt. Elèves et enseignants vivaient dans le même monde. Aujourd’hui, 80% de ce qu’a appris ce professeur est obsolète". *****
Entretien passionnant de Michel Serres.
RépondreSupprimerTellement fétide à l'UMP, qu'on se croirait au PS!
RépondreSupprimerA l'anonyme: Allons, il y a de la marge, une sacrée marge... Mais je comprends que cela mette mal à l'aise un sarkozyste.
RépondreSupprimerL'excellent entretien avec Michel Serres démontre une fois de plus qu'il est possible d'être lucide sur l'état de l'enseignement en France : désastreux, car inadapté au monde.
RépondreSupprimerCette même lucidité nous conduit à dire qu'il faut réformer en profondeur l'élevage en batterie de nos petits poulets, sacrifiés par l'énorme machinerie stupide de l'Education nationale qui ne pense qu'à se protéger elle-même, et dissimule son impuissance sous une logorrhée de bons sentiments.
Qui AGIRA, enfin, pour dégraisser ce mammouth ? Personne : les français ne sont pas courageux...
(bonne rentrée ...!)
Votre préoccupation est-elle d'améliorer l'école et ses fonctionnements ? Ce sur quoi nous sommes nombreux à être d'accord, y compris M. Serres.
RépondreSupprimerOu de "dégraisser le mammouth" ? C'est à dire de continuer à supprimer des postes afin de maintenir, sans trop peser sur le budget de l'état, les avantages fiscaux des amis de N. Sarkozy ?
Il ne s'agit pas "d'améliorer" quelque chose qui ne marche plus ! On parle d'amélioration, au sens de "tuning", quand ça fonctionne a minima ... ce n'est plus le cas depuis des décennies !
RépondreSupprimerIl s'agit plutôt de "refonder" de façon différente. D'organiser "l'Instruction Publique", en particulier en différentiant rapidement les enseignements, c'est à dire "casser" le rouleau compresseur unique, égalitaire, qui ne marche pas et admettre que tous les élèves ne sont pas égaux en potentiel, càd adapter les enseignements au problème, la diversité des élèves : ne pas "nier" le problème de l'hétérogeneité des niveaux qui tire l'école publique vers le bas...!
Et conduit les enseignants eux mêmes à mettre leurs moutards dans le privé pour que les chers petits ne soient pas freinés par les copains nuls et emmerdants en classe.
1- Chaque société a besoin que ses enfants possèdent une base de connaissances communes. Reste certes à en définir le contenu et la taille (et donc la durée), mais c'est incontournable.
RépondreSupprimer2- Il faut un enseignement différencié car tous les élèves ne se ressemblent pas, nous sommes d'accord. C'était la raison d'être des ZEP, qui étaient améliorables, mais que la droite n'a eu de cesse de casser.
Dégraisser le mammouth, heureusement qu'un ministre de gauche a osé en parler! Il est grand temps de le faire, et de remettre tout le monde au boulot!
RépondreSupprimerCe que sarkosy n'a pas fait, hollande le fera!
Combien, selon vous, faut-il supprimer, encore, de postes dans l'Éducation Nationale ?
RépondreSupprimerPas forcemment supprimer de nouveaux emplois, simplement augmenter le nombre d'heures travaillées, ce qui évitera les enseignants d'avoir un second job dans les organismes de cours du soir par exemple...., ou autre!
RépondreSupprimerIl y a plusieurs manière de dégraisser, par l'activité qui fait perdre du gras!
Avez-vous le pourcentage des enseignants qui ont un second job ? Il est si important que ça ?
RépondreSupprimerMon épouse, qui a enseigné toute sa vie, n'en a jamais eu le temps...
@Jef
RépondreSupprimerLa « fétiditude » est à la fétidité ce que la « bravitude » et à la brave attitude !
En guise d’attitude , vous abordiez lors d’un récent billet : « (…)les prémisses de mouvements de grande ampleur » ; « (…) que les partis dominants vont tout faire pour maintenir » »
En l’occurrence il ne s’agit pas des partis, on a compris, que le PS et alliés étaient pour la « règle d’or » mais des syndicats ( pour certains ,« joint venture » des partis de gauche )
Le 18 août , dans une déclaration commune, l'intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, UNSA et SUD : « demande la tenue d'une véritable concertation sociale avec le gouvernement et le patronat pour examiner les mesures à prendre pour soutenir la croissance, soutenir l'emploi et réduire la dette, tout en garantissant la cohésion sociale. »
« concertation sociale pour déterminer les moyens de réduire la dette » » ?!
Ah bigre !
« maîtrise des déficits publics » rebigre !
Mais c’est un appel à l’union sacrée face à la dette. Et de plus, tenter de régler les problèmes
du capitalisme en crise.
Lors des dernières « universités de la Rochelle » M. Valls appelait les syndicats à prendre leur part de responsabilité dans la gestion des entreprises. A ce jour , sauf erreur de ma part, pas de démenti de la direction sur cette orientation.
Les syndicats qui appellent à « réduire la dette » et le PS qui souhaite transformer les syndicats en gestionnaire cela porte un nom : « intégration des syndicats à l’État » !
« Last but not least » pour le coup cela ressemble à de la sic « fétiditude » lorsque « SUD », dont les liens avec le NPA ne sont un secret pour personne, s’est joint au concert de ceux qui veulent se concerter avec le patronat et le gouvernement pour maîtriser la dette.
Encore quelques camarades frappés par la « dissonance cognitive » (actes /paroles Vs en accord avec ses idéaux)
De même, personne n’ignore que nombre de dirigeants de la CGT et de la FSU sont membres ou sympathisants du « Front de gauche », on pourra mieux apprécier le radicalisme verbal des déclarations de la campagne électorale.
Qu’en pense JL Mélenchon qui déclare en substance : « ne pas se coucher face aux mesures d’austérité » et « résister » ?
La « fétidité » est partout hélas !
Ce que je sais, c’est que l’intégration des syndicats dans l’appareil d’état est voué à l’échec.
Ch de Gaulle avait tenté en 1969, le résultat du référendum du 21 avril 69 avait brisé sa tentative !
Les syndicats en France ? Peanuts !
RépondreSupprimer(pourquoi ?.... parce qu'ils sont les ultimes autistes d'un dialogue social refusé)
Mais les syndicats ne sont pas différents du reste de la société, ils sont l'image même des partis politiques. Peu ou pas d'adhérents, des permanents à vie qui ne savent plus rien de l'entreprise, comme hamon, désir et consorts.Je viens d'écouter sur france3 le responsable départemental du snes-fsu, mais ça fait 20 ans qu'il vient tout les soirs de rentrée nous expliquer qu'on ne peut être plus bas que ce que l'on est, a l"heure actuelle l'éducation nationale, si on l'avait cru dès la première année, ne devrais plus exister!
RépondreSupprimerPlus de jeunes dans les syndicats, avec des revendications bidons telles que celle de participer aux conseils d'administration des entreprises, comme si la présence de salariés au CA pouvaient modifier en quoi que ce soit les orientations de l'entreprise!
Les CE, les DP, ne sont devenus tellement tout cela est coupé des salaries, que des élement donnat l'illusion de la démocratie. Il s ne sont que des faire valoir faisant parti de la stratégie patronale, a tel point que lorsqu'il n'y a aucun candidats, les patrons sollicitent les plus fayots pour qu'ils y aillent!
Plus d'adhérents dans les partis politiques, plus de syndiqués, c'est la conception même de la représentativité qui est en cause, mais on continue comme si de rien n'était! Abstention aux élections politiques, abstention record aux dernières prud'hommales, mais tout ces petits appareils alimentaires continuent comme si de rien n'était, pour le plus grand bonheur des dominants!
Un ancien syndicaliste
@JC
RépondreSupprimer« Les syndicats en France ? Peanuts »
Peut être si vous ne considérez que le taux de syndiqués par rapport au nbre de salariés
Récemment R. Soubie (ex conseiller du Président ) soulevait et mettait en garde, à juste titre, l’ensemble des dirigeants politiques sur la faiblesse de la représentativité syndicale.
Plus de syndicats, c’est la porte ouverte aux « actions incontrôlées de désesperados »
Les syndicats de salariés doivent restés à leur place et prendre toute leur place dans le dialogue social.
En aucun cas être intégrés dans l’appareil de production, qui ne peut être modifié. Si t el était le cas, les syndicats seraient là pour faire « suer le burnous »
C’est la négation même du syndicat (ref les ex satellites de l’URSS)
Les partis politiques sont nécessaires et indispensables au bon fonctionnement de la démocratie, comme le sont aussi les organisations syndicales indépendantes de l’Etat et du patronat.
La tendance actuelle (propos de Valls et autres) entend confier aux organisations professionnelles une fonction de « corps intermédiaire » au même titre que les partis politiques (gauche et/ou droite).
Cette conception est non seulement fausse mais dangereuse. Le syndicat, par nature et par essence, est avant tout l‘organisation de masse et de « classe » par excellence. Il a pour mission la représentation et la défense des intérêts particuliers des salariés y compris dans le cadre du pluralisme syndical.
« L’anonyme » soulève quelques aspects de la désertion des jeunes et moins jeunes pour le syndicalisme.
Reste à savoir comment redonner vie au syndicalisme ?
"comment redonner vie au syndicalisme ? "
RépondreSupprimerVaste problème...
Vous n'avez pas une autre question plus simple ?