Edward Hopper

Nighthawks

La première toile d'Edward Hopper que j'ai vu était une mauvaise reproduction, sous verre, de "Nighthawks" au mur d'un obscur bistrot où je m'étais attardé il y a deux ou trois dizaine d'années. 
Et je me souviens que mes yeux n'avaient pu se détourner de ce tableau que par instants tout au long de la soirée, sans connaître ni le nom de la toile ni son auteur. 
Tout ça alors que je n'étais, ni ne suis, grand amateur de peinture et que ma sensibilité artistique est proche de celle d'une huître.

C'est une bonne dizaine d'années après, étant retombé, par hasard sur une autre de ses peintures, que j'ai pu mettre un nom sur l'oeuvre et son auteur. Je me suis alors empressé de l'acheter en sous-verre, mes finances ne me permettant pas d'imaginer accéder à l'original.

Le Grand Palais accueille, jusqu'au 28 janvier, la première rétrospective parisienne de l’œuvre d’Edward Hopper et l'homme se révèle un des grands artistes du XXème siècle, figuratif, à la fois original et d'une grande puissance, comme le décrit si bien la présentation qu'en fait Libération.

Ses toiles avec personnages sont toutes empreintes d'une solitude fondamentale, d'une gravité intrinsèque, de l'attente d'on ne sait quoi, images d'une Amérique des années 30 à 50 qu'il est à peu près le seul à représenter ainsi.

Voici une présentation de son oeuvre sur YouTube

Vous pouvez voir d'autres aspects de ce peintre sur Le monde des arts,  sur le site de la National Gallery of Arts,  28 de ses oeuvres sur ArtListe,  Télérama, d'autres oeuvres sur Exponaute, et le site de l'Expo du Grand Palais.

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