mercredi 21 novembre 2012

Morues...

Source: http://marcdelage.unblog.fr
Un post de mon ex-blog (05/09) qui, au risque de décevoir Bruno est en rubrique gastronomique.

J'ai fini en moins de 30 minutes un délicieux petit ouvrage d'O. Roellinger, restaurateur à Cancale, intitulé "La cuisine des corsaires" (Bayard 2008). 
Pas un livre savant ni technique, mais un petit ouvrage frais, où l'auteur se raconte, explique son amour des épices et nous conte les parcours tortueux de certaines denrées et cuisines.

C'est ainsi que j'ai appris que la brandade, nîmoise, alors qu'il n'y a jamais eu de morue en Méditerranée, résulte  des périples des pêcheurs bretons qui, partant de leur région, après avoir rempli leurs cales de cabillauds et les avoir salés, venaient s'approvisionner en sel en Méditerranée, où ils vendaient leur morue. Ils ramenaient ensuite ce sel en Bretagne où le surplus était à son tour vendu, réalisant de juteux bénéfices. 
Voilà pourquoi la brandade, mariage pour pauvres de morue et de pommes de terre, relevé à l'ail et au citron et, sophistiqué d'un peu de crème fraîche, est nîmoise, qu'il existe une excellente "Morue à la provençale" et que l'aïoli provençal ne se conçoit pas sans morue.

Les accras de nos amis antillais peuvent aussi sembler un mystère au non-initié, le cabillaud n'existant pas plus dans leurs eaux tropicales. D'après l'auteur, les marins bretons, lorsqu'ils se rendaient dans ces régions, refusant les poissons exotiques, exigeaient que leur ordinaire soit fait de la morue salée qu'ils emportaient dans leurs cales. C'est ainsi que les accras sont apparus, adaptation locale de morue émiettée dans une pâte (farine + oeuf) relevée d'ail, oignon, persil, pimentés et frite en petites boulettes.

Pour finir, j'ai relevé cette explication, qui me satisfait, de la qualité de la cuisine française: "... finalement l'atout de la France, ce sont tous ses gourmands".
  • Pour les abonnés à MediaPart: "Copé, l’homme de la piscine". Voir aussi, par la même occasion: "La réforme des banques est taillée en pièces sous la pression du lobby bancaire".
  • "UMP : la presse internationale ironise sur la "farce" de "ce drame de 24 heures"", Le Monde.
  • "Les socialistes face au tabou d'un rapprochement avec les centristes", Le Monde.

6 commentaires:

  1. Laaaa morue (la morue)
    C'est bon, haleine en plus !
    (la morue, la morue)

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  2. Heureusement qu’elle existe la vraie gastronomie française .
    Parce que la "cuisine" politique « gastronomée » par des « morues » (pas fraîches) et autres « maquereaux » , elle nous conduit tout droit vers la restauration de l’ordre « brun »

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  3. Le « meldois » il va se le mettre où … son titre de « calife » ?
    Les portes flingues de F. Fillon se surpassent dans l’hystérie « comptagière » , faisant feu de tout bois pour couper la route du paon Copé et accessoirement pote de Takieddine
    Ce qui était tout de même téméraire, au regard du désastre de la votation organisée par des pieds nickelés incapables de tricher honnêtement. Un stage au PS serait le bienvenu pour quels caciques et notamment les 2 pizzaïolos Niçois !
    Dans l’état actuel de l’état français, la vie est arrêtée, la France est au trépas. Il ne reste plus qu’à convoquer dans l’urgence les médecins Purgon Juppé et Diafoirus Raffarin pour qu’ils flairent , tâtent , soupèsent les bulletins de vote pour trouver le vainqueur la prochaine note de « moody blues »
    en dépend !

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