mardi 22 janvier 2013

Douleurs...

J'ai, au cours des pratiques de jeunesse (divers sports de combat, rugby, hand-ball, ...), connu un lot de blessures supérieur à la moyenne, dont quelques-unes sérieuses à défaut d'être graves.
Dans des activités annexes, dont certaines moins avouables, plus tard, j'en ai subi d'autres, dont un certain nombre au moins aussi sérieuses.

C'est dire que je connais la douleur et que je pense réussir à l'endurer à peu près correctement.
Mais il est des douleurs que je ne supporte que très difficilement, même au prix d'une consommation massive d'analgésiques: les dentaires que j'endure, malgré une hygiène buccale de bon aloi, ces derniers mois assez souvent, et les auriculaires, que deux otites, enfant, m'ont permis d'apprécier.

Et, réfléchissant, je voue une admiration sans failles pour nos ancêtres, qui ne connaissaient ni les antibiotiques, ni les anti-inflammatoires, ni les analgésiques et qui ont eu à subir, des jours et des jours, les affres de ces douleurs-là et celles, encore plus horribles, des traitements de l'époque, notamment celles des arracheurs de dents qui opéraient, à vif et à chaud.
On comprend la réputation de fieffés menteurs qu'ils se sont taillés pour réussir à convaincre leur patients d'avoir recours à leurs services.


Ce n'était, hélas pour eux, pas les seuls moments où ils devraient souffrir atrocement.

Les guerres étaient des moments privilégiés pour des amputations sans anesthésiques autres qu'une rasade d'alcool et qui, la plupart du temps, sans antibiotiques et prix d'une hygiène douteuse, se terminaient par une belle gangrène obligeant à amputer un peu plus haut...

Sans être particulièrement douillet, je ne m'imagine pas la capacité d'endurer de telles douleurs et des frissons me prennent rien que d'y penser.

Finalement, ne serait-ce que dans ces domaines, le progrès à du bon et  rendons un hommage appuyé à ceux qui, dans le passé, ont été capables de supporter ça.
  •  Pour les abonnés, sur MediaPart: "Estrosi visé par une plainte pour «détournement de biens publics»".
  • "Le sauvetage direct des banques par l’Eurozone comporte des risques considérables", Démystifier la finance.
  • "Que paie t-on, dans la formation en ligne ?", Thot Cursus. ****
  • "Pourra-t-on bientôt noter ses profs à la fac ?", NouvelObs.
  • "Deux ans avec sursis pour Pasqua et Santini dans l'affaire de la fondation Hamon", Libération. "Hasard du calendrier judiciaire : Charles Pasqua comparaissait au même moment lundi à Paris au premier jour du procès sur l’affaire irako-onusienne «Pétrole contre nourriture»".
  • "L'enquête sur les sondages de l'Elysée élargit son périmètre", Libération.
  • "Retraite : le système «réduit les inégalités» mais compte des «imperfections»", Libération.
  • "L'UCI a couvert Lance Armstrong dès le Tour 1999", Le Monde.
  • "Automobile : où sont passés les Français ?", Le Monde. ****
  • "La carte des enjeux énergétiques au Mali", La Vie.
  • Signalé par l'ami Hervé, "Chaos": le concept de chaos mis à la portée de tous. *****

3 commentaires:

  1. Tu oublies les affres de l'accouchement...

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    1. Personnellement, je ne les ai jamais ressenti.
      Par contre, vois la vidéo d'Huffington Post que j'ai mise en lien dans mon post d'hier...

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  2. Douleurs ! Malgré la morphine, je garde dans l'oreille les cris que ne pouvait retenir un être cher : il faudra bien des années plus tard la pose d'une pompe intrathécale pour rendre ces douleurs supportables.

    Seul inconvénient : tous les 1 ou 2 mois il fallait retourner à l'hôpital pour que soit rempli le réservoir placé dans l'abdomen. Bien entendu, le transport était source de douleurs, malgré les précautions.

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