lundi 28 janvier 2013

Un humiliant dimanche...

Nous étions invités, dimanche midi, chez des amis proches dont l'épouse était sortie la veille de clinique après avoir accouché de son 3ème enfant.
Tout naturellement, les épouses se sont mises à parler bébé, accouchement et du comportement des époux lors de ces périodes.

L'invitante  s'étonna tout haut que son mari soit allé la veille au soir, jour de sa sortie, à un anniversaire d'amis proches, la laissant seule avec les 3 enfants, et qu'il ne soit rentré qu'à 4h et demi du matin. Ce qui est certes le signe d'une muflerie certaine. Et donc, sans mauvaise foi particulière, je me joignis à son indignation, fustigeant un tel manque d'égards, espérant m'attirer, par la même occasion, la sympathie de ces dames.
Quelle ne fut pas ma surprise d'entendre mon épouse jeter, d'un ton très froid: "Mais le mien, il a fait pire", ce qui provoqua un éclat de rire quasi-général, hormis moi, le plus bruyant provenant du mari fêtard de la veille.

Et effectivement, il me souvient notamment, non pas d'avoir fait pire (cela est difficile), mais d'avoir eu un comportement cavalier (à l'égard de mon épouse) lorsque, le midi qui suivit son premier accouchement, je lui déclarais qu'étant tellement content de cette naissance, j'allais fêter ça en m'offrant le restaurant. Ce qui, vu l'état de nos finances du moment constituait une prodigalité critiquable, renforçant son mécontentement de devoir se contenter de la fade pitance de la clinique. Les femmes ont une mémoire en béton et, plus de 40 ans après, il lui arrive encore périodiquement de me le reprocher.

Ce repas dominical m'a remis une mémorable soirée que j'avais contée sur mon ex-blog. J'y disais notamment, concernant les conversations entre femmes sur ces sujets: "En général, cela suit la chronologie suivante: surprise lors des signes avant-coureurs d'un accouchement plus ou moins prématuré, pertes d'eaux, réveil en sursaut du mari ébahi, transport mouvementé à la clinique, interminables attentes, péri-durales ou non, épisiotomies, douleurs ou "comme une lettre à la poste", ... Détaillant avec forces détails et grands rires tous les comportements naïfs, stupides, maladroits, ou risibles des époux (généralement ridicules dans ces situations-là, surtout la première fois), moi compris bien entendu. De pénibles précédents m'avaient montré que ces discussions se poursuivent généralement d'une analyse comparée entre le premier accouchement et le ou les suivants, puis de ceux de leurs amies non-présentes ce soir-là,... Elles peuvent tenir ce thème des heures et des heures... Bref, la soirée qu'un homme normalement constitué ne souhaiterait pas à son pire ennemi".

Ce post, simple rendu d'une expérience vécue, m'avait valu de nombreux commentaires désobligeant, pour la plupart féminins d'ailleurs, sans que je n'en comprenne réellement les raisons.

6 commentaires:

  1. Depuis 76, 200.000 avortements en France avec les consentement des autorités complices de cette hécatombe légalisée soit, jusqu'à fin 2013, 74 millions d'enfants massacrés.

    Voilà donc ce qui devrait donc logiquement vous indigner et vous donner un petit moins d’appétit.

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    1. Et, avec les masturbations masculines, combien de "massacrés" ?

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  2. le sapin masqué28 janvier 2013 à 11:24

    En effet, un week-end a marqué dans les annales. Quant aux sorties, il fallait battre le fer tant qu'il est encore chaud avant que les temps ne deviennent difficiles.

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  3. En tout cas, un avortement raté, hélas..... pour madame Honnime. Pour celui-là seulement, c'est dommage.

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  4. @Jef
    The coming out must go on !
    Que nous préparez-vous pour le prochain post ?
    Rappel :
    « Pour être heureux avec une femme, il faut l'aimer beaucoup et ne pas chercher à la comprendre du tout. » » Alors que, pour être heureux avec un homme, il faut le comprendre beaucoup et l'aimer un peu ».
    Sic : « (…)j'allais fêter ça en m'offrant le restaurant » : le « mâle » se niche toujours là où on ne l’attend pas !

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  5. "Et, avec les masturbations masculines, combien de "massacrés" ?"

    Quel comique...

    Je vois que vous parlez en connaissance de cause. Le problème étant qu' à votre âge déjà bien avancé, cela relève plus de la psychiatrie...

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