samedi 27 avril 2013

Fin d'un cycle ou début de la fin ?

Malaise au PS où ils sont de plus en plus nombreux à réclamer un changement de cap, y compris le Président de l'Assemblée Nationale.
Malaise au gouvernement où, au delà des couacs divers et variés, une fronde semble maintenant prête à s'organiser.
Malaise sur le front du chômage, avec un record absolu battu le mois dernier et, comme le dit le Monde, "En un mois, ce sont plus de mille chômeurs supplémentaires qui, chaque jour, se sont inscrits à Pôle emploi"..., contrairement aux promesses hollandaises du début de quinquennat d'une baisse dès 2013.

Malaise en Europe où, selon C. Chavagneux (Alternatives Economiques), "Merkel veut plus d'austérité budgétaire, supprimer le SMIC et une hausse de taux de la BCE". Même la direction du PS qui prévoit une résolution dénonçant: "Le projet communautaire est aujourd'hui meurtri par une alliance de circonstance entre les accents thatchériens de l'actuel premier ministre britannique – qui ne conçoit l'Europe qu'à la carte et au rabais – et l'intransigeance égoïste de la chancelière Merkel – qui ne songe à rien d'autre qu'à l'épargne des déposants outre-Rhin, à la balance commerciale enregistrée par Berlin et à son avenir électoral".

Vous me direz qu'il est temps, après la capitulation de F. Hollande face à Mme Merkel d'il y a quelques mois. Il serait, enfin temps, de renouer avec la politique européenne de Mme Thatcher dans les années 80: "Non, non, NON". Un refus résolu français serait seul susceptible de faire bouger les lignes d'une politique européenne pour laquelle il n'y a que: "Le libre-échange commercial comme seul horizon des relations extérieures, l'austérité comme étalon à l'intérieur de nos frontières".

Le Monde commente: "Quand François Hollande parle de "tension amicale" avec l'Allemagne, Claude Bartolone de "confrontation", les socialistes français vont eux jusqu'à l'"affrontement démocratique". "L'amitié entre la France et l'Allemagne, ce n'est pas l'amitié entre la France et la politique européenne de la chancelière Merkel".

On le sait, c'est de la capitulation des socialistes européens lorsque, dans les années 90, ils étaient majoritaires, cédant notamment aux pressions anglaises, que proviennent  tous ces maux. Retrouveraient-ils soudainement une colonne vertébrale pour résister aux sirènes du libéralisme?

Il y a les déclarations (la campagne électorale en "Moi Président de la République, je..."  nous en a  donné un triste exemple) et les actes.
En ce qui me concerne, j'attendrais donc un début de mise en oeuvre de ces martiales déclarations.

Ps- Absent de Nice ce week-end, sans accès Internet, ne vous étonnez pas de mon silence en commentaires.

1 commentaire:

  1. « Absent de Nice ce week-end, sans accès Internet» Ils n’ont pas d’Internet en Allemagne ?
    L’Europe étant devenue « teutonne » et que tout se décidât à Berlin , le taulier, Grand maître de l’ordre des impatients révoltés, n’écoutant que son courage, est parti imposer ses vues économiques à la Kanzerlin Merkel ! :- ))
    Il va lui parler « cru et dru » casque à pointe dresser sur la tête !
    C’est qu’il va la mettre au pas la « burgrave de Berlin »
    Va –t-on assister à la chevauché triomphante du coq gaulois terrassant la Walkyrie Merkel au son des olifants ?
    Ou alors, la Kanzlerin Merkel, ne s’étant jamais couchée devant l’Empereur de Chine, ne se coucherait pas davantage devant le Grand maître des impatients révoltés. De l’intimer de reprendre fissa sa draisienne et d’aller faire ses salades niçoises ailleurs !
    « Gutes Glück ! »

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