mardi 5 avril 2011

Réflexion politique

Il faut avoir une réflexion électoraliste sur la situation politique actuelle: Il faut tout faire pour que l'intendant du Cac 40 et des grandes fortunes soit battu en 2012 sinon, nous risquerions de nous réveiller dans l'Angleterre de Thatcher ou les USA de GW Bush en 2017, relents populistes et xénophobes en plus. Cela passe par le choix de candidats et leur présentation, ou non, au 1er tour.

Il faut avoir une réflexion démocratique sur la situation politique actuelle, où deux grands partis, syndicat d'élus devenus professionnels de la politique, addition de baronnies clientélistes et conflictuelles, ont depuis longtemps oublié le peuple et, à gauche, les plus défavorisés, au bénéfice de leurs rentes de situations. Cela passe par une rénovation de la vie politique, l'émergence de forces politiques nouvelles et, à gauche, des passerelles idéologiques et d'action entre les militants, loin d'appareils  crispés sur leurs intérêts.

Il faut avoir une réflexion citoyenne sur la situation politique actuelle où, hors campagnes électorales, les habitants des quartiers n'entendent que le 13h de TF1, envoyer les militants sur le terrain s'enquérir des problèmes rencontrés par les populations et, avec elles, élaborer les moyens de s'organiser pour se battre. Le retour de la citoyenneté passe par l'action locale, et même micro-locale.

Enfin, il faut avoir une réflexion politique à plus long terme face au réchauffement climatique, à l'épuisement du pétrole et de beaucoup de matières premières, à la merde que l'on nous fait manger si nous sommes au Smic ou en dessous, à la qualité de l'air que nous respirons, à la pénurie d'eau potable annoncée parce que nous l'avons salopée, et que nous continuons ...

Oui... Et outre la difficulté d'articuler tout ça, il nous faut vivre, trouver les moyens de rire et chanter, d'aimer et débattre, d'éduquer nos enfants et prendre soin de nos vieux, de rendre service et demander. Peut-être est-ce là que nous trouverons aussi les moyens d'avancer dans ces contradictions.

10 commentaires:

  1. @Jef
    où sont partis les commentateurs (trices) ? Ils ont perdus votre URL ?

    [« Il faut tout faire pour que l'intendant du Cac 40 et des grandes fortunes soit battu en 2012 »]
    Cela me parait évident ! la multiplication des candidatures à gauche (je n’aborde pas les divisions pour devenir Khalife à la place du Khalife) risque de reconduire le factotum au palais de l’Elysée.
    Alors que faire ?
    Ne serait –il pas « urgent » d’élaborer une plateforme claire ?
    Contenant des propositions acceptables par les principaux partis PS/ FdG/ Verts
    [je n’indique pas le NPA qui est sur une posture de « vraie rupture » !? Pourquoi pas. Mais, la condition sine qua non : il faut battre Sarkozy] .
    Propositions permettant de rompre avec les pratiques qui organisent le chômage,la désindustrialisation, le démantèlement des services publics.
    Il est nécessaire de faire appel à la raison de tous et à la volonté de battre le factotum. Comme vous l’écrivez il ne faut lutter contre « les appareils crispés sur leurs intérêts ».
    Il me semble que cela est une alternative porteuse d’espoirs. Il faut que les électeurs du fn, pas ceux qui sont xénophobes, racistes ou anti-machin , retrouvent la voie et la voix de l’espoir
    L’attente d’un sauveur suprême fut-il rose, vert ou rouge et le PLUS compétent, ne me parait pas la bonne voie .

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  2. Il faut battre Sarkozy, tout le monde il est d'accord côté gauche. Comment le battre ? Simple : il suffit que la gauche soit unie. Et comme chacun a sa propre conception bien assise de ce que la gauche devrait être, le billet de Jef le démontre encore si besoin est, il suffira de se rallier aux nombreux panaches rouges qui ne manqueront pas de flotter au vent de la campagne. Notre Agité Monarque compte-t-il sur les divisions à gauche ? Foutre, il a bien raison !

    Tout ça va nous mener à fêter comme il se doit le dixième anniversaire du 21 avril 2002. Et, bien évidemment, la responsabilité de la catastrophe incombera aux autres.

    @Jef
    Pour ma part, je reste militant du parti de Badinter, Glavany, Moscovici, Védrine et quelques autres "barons rentiers clientélistes qui ont depuis longtemps oublié le peuple". On a les lumières qu'on peut.

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  3. A Bertrand: Ta sélection est au moins aussi objective que la mienne..., mais
    - Pour un Badinter, combien de Guérini ?
    - Que pèsent Badinter, Glavany, Védrine (je mets de côté Moscovici) dans un congrès du PS où les principales décisions ?

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  4. Certes, il y a aussi des Guérini au PS, comme il y en a partout, établis ou potentiels. De là à dire que les susmentionnés ne pèsent rien, il y a comme un pas. Je veux simplement dire que, en lisant tes commentaires dignes de "l'ami du peuple", et en entendant ceux sur France Inter à 15h, je me dis que Sarko n'est peut-être pas si mal barré pour 2012. La gauche va se déchirer à belles dents, comme d'hab'. A force de tirer à boulets rouges sur le PS, t'auras un joli tas de ruines en guise de projet et tu pourras clamer que c'est la faute à Untel et Autretel si on se reprend une bolée de Sarko.

    Sans déconner, relis-toi !

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  5. Si le petit est réélu en 2012, ce b'est pas parcequ'elle est pas unie! c'est tout simplement parceque ceux qui rejettent le sortant ne votent pas pour la gauche!!
    Vous avez oublié les cantonales?
    Dans les cantons ou la gauche était unie, elle n'a pas fait pour autant un bon score!
    Mais voter pour qui?
    Le programme du ps? DSK n'aura pas de mal à le porter!
    Les verts? Hulot vous voujez rire!! est-il de gauche? ça se saurait!
    Mélanchon, le lepen de gauche?
    Mais dans tout ce petit beau monde qui parle tout simplement de la proportinnelle qui éviterait toutes ces alliance contre nature, uniquement dicte par la recherche de siège, donc de résultats électoraux?
    60% d'abstentions, et le troisième parti( quoi que l'on en pense) écarté de toute représentation!
    La première mesure a prendre est de rétablir la démocratie représentative!
    LOÏC

    ps: j'ai eu beaucoup de mal à vous retrouver....

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  6. A Loïc: ce n'est pas de ma faute. J'ai signalé le déménagement à ceux dont j'avais les emails (par les commentaires qu'ils avaient laissé sur mon ancien blog).

    A Bertrand: Ce que je dis là ne fait que reprendre ce que j'écris depuis longtemps, sans que grand chose change. Et ce n'est pas moi qui ait fait predre Jospin en 2002 et Mme Royal en 2007.

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  7. "ce n'est pas moi qui ait fait predre Jospin en 2002"

    Tiens, c'est marrant, plein de gens à gauche ont dit la même chose après avoir fait feu de tout bois contre Jospin. Je me souviens des torrents de boue de Mermet qui hurlait ensuite à la menace fasciste dès le 22 avril. Faudrait être un peu cohérent. Que tu te différencies en étant chez EELV, c'est normal, et c'est même enrichissant qu'il n'y ait pas qu'un troupeau bêlant. Que tu parles comme tu le fais du PS, après tout c'est ton droit. Mais ne viens pas ensuite nous les casser quand t'auras le choix entre Nicolas et Marine. Surtout si c'est pour nous expliquer encore que tout ça c'est la faute au PS. Je dis pas que ce parti est au-dessus de toute critique, loin de là, mais faudrait un peu garder le sens de la mesure. Je te cite : "syndicat d'élus devenus professionnels de la politique, addition de baronnies clientélistes et conflictuelles, ont depuis longtemps oublié le peuple et, à gauche, les plus défavorisés, au bénéfice de leurs rentes de situations."

    Le PS reste un fleuve : tu peux pisser dedans.

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  8. Ma citation concerne tout autant l'Ump que le PS.
    Je pense depuis quelques années, bien avant le résultat des dernières cantonales que le décalage entre la représentation politique et les habitants a atteint un point critique, un point de bifurcation, et qu'il nous faut espérer l'émergence de quelque chose de nouveau, en grande partie imprévu, un "cygne noir" comme dirait NN Taleb.

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  9. Il ne s’agit pas en ce qui me concerne de se rallier à un panache quelle que soit sa couleur.
    Il s’agit de mettre sur pied une plateforme qui comporte des propositions claires pour rompre avec les mesures actuelles du Président et de son gouvernement.
    Les principales propositions ont déjà été citées dans mon « comment précédent » et elles sont loin d’être exhaustives. Sans toutefois tomber dans un catalogue type VPC qui ne permettrait pas de rassembler.
    Si ces propositions essentielles sont incluses dans le programme du PS va pour le PS !
    Personnellement, je n’ai AUCUN état d’âme.
    Un point positif dans le programme PS (lu rapidement désolé) c’est qu’il cible l’électorat jeune : c’est bien sans flagornerie !
    Hélas il y a un hic. Juste un gros hic : Le P.S. ne veut pas déroger aux règles du dernier pacte européen. Dans ces conditions, on voit mal comment il pourrait relancer la croissance (cible 2,5%) comme il le prétend, à savoir grâce à une « politique industrielle forte ». Pour mémoire le journal de « gauche » Le Monde-Economie écrivait que dans la dernière mouture du pacte de stabilité « le remède » était « pire que le mal » et qu’il fallait d’urgence « une autre politique européenne ».
    Si le PS ne propose des mesures pour lutter contre les délocalisations alors, les extrêmes seront favorisées.
    Attention, la fille lepen aura un programme économique qui va séduire les plus démunis.
    On pourra toujours hurler à la démagogie mais il en est ainsi, le peuple décidera de se tourner vers celui ou celle qui leur promet du travail.

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  10. "Ma citation concerne tout autant l'Ump que le PS."

    Me voilà rassuré.

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