Au lendemain de la crise de 1929, les USA avaient mis en place une taxation sur les revenus de 65% pour les plus hauts. Elle est, en moyenne aujourd'hui en France, grâce à un bouclier fiscal qui se surajoute aux différentes niches fiscales, de 35%.
En 10 ans, les différents cadeaux fiscaux aux plus riches organisés par la droite ont coûté aux finances de l'état plus de 50 milliards par an. Ce qui aurait permis, aujourd'hui, une dette publique de 60% du PIB au lieu de plus de 90% en fin d'année et donc aucun des soucis auxquels nous sommes confrontés actuellement. Parole de vieillard gauchiste aigri confortablement installé sur sa colline? Non! Il s'agit d'une étude de l'Insee reprise par la Cour des Comptes.
Face à la calamiteuse situation de notre pays, qui commence à être attaqué par les spéculateurs, N. Sarkozy repousse au 24 août une déclaration présentant de nouvelles mesures pour réduire les déficits. Le temps de laisser encore un peu la Bourse s'effondrer, renforcer les inquiétudes et apparaître alors comme le nouveau Messie, sauveur national, en piste pour un nouveau quinquennat.
Que va-t-il annoncer ? La suppression symbolique de quelques niches fiscales, vraisemblablement non centrée sur les grandes fortunes et des "économies", de l'austérité, enfonçant encore davantage les perspectives d'une croissance moribonde, des coupes dans les budgets sociaux, ceux-là même qui ont permis à la France d'amortir la crise de 2008 mieux que bien d'autres pays et quelques taxes supplémentaires sur la consommation...
Le seul moyen pour la France de s'en sortir, c'est d'attirer les riches, de favoriser leur vie, de simplifier leur imposition et, en même temps d'expulser les assistés, les pauvres, les immigrés qui coutent en aides sociales et ne rapportent rien à l'économie, ni à la culture, ni à la société en général.
RépondreSupprimerJe rêve d'une France de riches, super-riches et petits richards, chéris du gouvernement, braves gens enfin débarrassés du poids de ce fardeau que sont peuple, bas-peuple et populo coûteux, des méchants cons toujours aigris, ingrats et revendicatifs...
En avant ! Rasons les immeubles de grande hauteur, inconfortables, sonores, aux cages d'escalier puantes, repaires de dealers de pastis frelaté ! Un petit pavillon pour tous ! Des mémés et des pépés radieux, souriants sur du gazon frais ! Bonheur atteint pour un petit nombre, à la suisse !
Si nos pauvres étaient vraiment encore plus pauvres, au lieu de crouler sous le pognon des aides, le pays ne serait pas attractif pour les malheureux qui s'embarquent en Afrique pour notre eldorado déficitaire.
La recette du redressement est donc claire : n'écoutons pas les propositions collectivistes, utopiques et moralisantes 19ème siècle de Jef.
Appauvrissons nos pauvres, enrichissons nos riches.
Pour une fois je suis d'accord avec vous, sur la définition de vous même!
RépondreSupprimerArlette
JC, mais c'est là un vrai programme pour les Présidentielles exempt, je dois le reconnaître, de toute démagogie.
RépondreSupprimerVous annoncez votre candidature quand ?
"Parole de vieillard gauchiste aigri"
RépondreSupprimerArrête de te faire du mal Jef voilà que des anonymes se foutent de ta gueule maintenant !!!
Bon, respire un bon coup et donne nous une bonne recette de cuisine pour détendre l'ambiance. Tiens, je pars en Corse de Toulon, je me rapproche de Nice, Non ?
Oh, je réfléchis simplement, cela m'arrive encore...
RépondreSupprimerDommage que tu partes de Toulon... Ma cave est encore bien remplie
Je réfléchis à mon programme politique avant de me porter candidat aux Existentielles de 2012 : cet avant-programme me parait encore beaucoup trop à gauche (probablement mon engagement communiste en maternelle, qui laisse des traces !)
RépondreSupprimerLa météo est mauvaise partout
RépondreSupprimerUn vent mauvais subtropical souffle sur les citoyens « pauvres ». Le « dévalizé » nous fait les poches
IL faut toujours se rappeler que, dans la vie on partage toujours les emmerdes, jamais le pognon !
N’oublions pas que l'argent fait pas le bonheur. Il n’y a que les laïcs pour croire à ça !
Bruno,
RépondreSupprimerVous êtes négatif !
Le pognon est partagé, en cas d'agression fiscale ou urbaine...
@JC
RépondreSupprimer« agression fiscale » ?! Comme cela est bien dit !
Faut laisser la littérature de côté : c’est une attaque à mains armées, en plein jour et au bazooka !
Que fait la Police ?