mardi 13 septembre 2011

Faillites...

La faillite  de la Grèce est maintenant ouvertement envisagée et l'on sait qu'elle sera incapable de remplir ses engagements à la fin Octobre si les européens ne mettent pas, une fois de plus, la main à la poche. Place ensuite au Portugal, à l'Espagne et l'Italie. Dans l'attente de notre tour ?
Ceci dit, le plan de rigueur de notre gouvernement, prévoyant 11 milliards d'€ d'"économies"  pour 2012 n'est destiné qu'à tenir jusqu'en mai 2012, date des Présidentielles et que, dès maintenant il faut prévoir un second plan prévoyant, pour 2012 toujours, 22 à 25 milliards d'"économies" supplémentaires et donc, non plus de la "rigueur", mais de l'austérité qui devra être assumée par le candidat élu, de droite comme de gauche.

J'écrivais en 2008, lors du déclenchement de la crise qu'elle serait "longue et douloureuse", et que nous n'en sortirions, au mieux, qu'en 2020. N. Sarkozy n'a pas anticipé ce fait, se bornant à des déclarations péremptoires (tel le discours de Toulon) et divers bricolages destinés à épargner au maximum ses mandants. Il porte une très lourde responsabilité dans la situation actuelle.

Les évènements boursiers actuels montrent encore le total pipeau, l'énorme enfumage, qu'ont constitué les crash-tests de nos banques en 2010, enfumage que je dénonçais alors ici. Au fait, quelqu'un a-t-il gardé en mémoire les émoluments et primes diverses en 2009 et 2010 des PDG du Crédit Agricole, de la BNP et de la Société Générale ?

Pendant ce temps, C. Guéant s'en prend aux mineurs roumains (moins de 2% de la délinquance légère) et N. Sarkozy envoie M. Bourgi dévoiler le contenu des valise africaines dont J.Chirac a bénéficié, tentant de faire oublier celles (apportées par le même Bourgi, Le Monde, Marianne) qui ont alimenté sa campagne de 2007, le "dons" de Mme Bettencourt et du "1er cercle", sans oublier les rétro-commissions des trafics d'armes orchestrés par son ami Tiakeddine à travers les affaires de Karachi et autres qui ont alimenté celle de M. Balladur en 1995 et depuis... Ah la "République irréprochable"...
  •  Marcoule: Sciences (2). A priori, peu de risques de rejets réellement dangereux. On peut suivre en direct l'évolution des choses, en toute confiance là, sur le site du Criirad.
  • Mauvais joueur: "Hulot : "L'issue de cette primaire était écrite"", NouvelObs.
  • "OpinionWay cogne le Figaro et un conseiller de l'Elysée", NouvelObs. "Les montants facturés au cabinet étaient sans rapport avec les sommes que [Buisson] facturait à l'Elysée". N'y-a-t-il pas là du détournement d'argent public ? Au bénéfice de qui et de quoi ? Qui portera plainte pour ce délit ?
  • "Partage de la valeur ajoutée: la mère des questions", Résultat d'exploitation(s).
  • "L'OCDE prévoit un ralentissement généralisé de l'économie mondiale", Le Monde.
  • "Vers l'union nationale sur la démondialisation financière ?", Le Monde.
  • Le discours de N. Sarkozy remettant la Légion d'honneur à "son ami" R. Bourgi. Rue 89.
  • "Le CAC 40 au plus bas depuis avril 2009", NouvelObs.
  • J'ai pris peur en lisant, dans le dernier n° de Marianne-papier, l'article consacré au dernier ouvrage de Pierre Pean, "La République des mallettes", dont jusque là, le sérieux des enquêtes n'a jamais été mis en doute. Un tel niveau de pourriture aux plus hauts niveaux de l'état me semblait impossible (Le Monde ici et ). Comme quoi, je suis encore naïf...
  • "Cinq personnages au coeur des soupçons de versements illégaux", Le Monde.

17 commentaires:

  1. Au contraire, il serait judicieux, à mon avis d'anticiper ce mouvement. C'est maintenant, tout de suite, sans laisser aux marchés le temps de se payer sur la bête, qu'il faut sortir de cette pseudo-Europe. Bloquer les frontières aux fonds baladeurs, sur les réseaux comme dans les valises, investir les banques pour les nationaliser à la hussarde, renationaliser les services publics sans tenir compte des actionnaires et autres spéculateurs, emprisonner les deux mille politiciens les plus en vue, en saisissant leurs biens... voilà quelques-unes des mesures les plus immédiates à entreprendre au nom du peuple et avec lui.

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  2. Le programme enchanteur de Babel me plaît ! il me tarde de voir les miliciens fusiller les politiciens, saisir leur biens après avoir bloqué les frontières et quitté l'Europe... distribuant les valises pleines de billets et donnant le pognon aux pauvres dans la rue (j'ai un costume de pauvre dans le dressing, j'irai à la distribution ...)
    Enfin, de bonnes idées !

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  3. Je suis déçu du programme de bab, il ne va pas assez loin à gauche, j'aurais bien vu 2001 politiciens emprisonnés!
    Quel manque d'ambitions!
    loïc

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  4. J'avoue que ce que propose BabelOuest est tentant...

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  5. Heureusement qu'il y a jc et loïc pour nous faire marrer! Le reste ,les révolutionnaires en herbes sont désolant de crétineries!

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  6. Vous me semblez en connaître un rayon en matière de crétineries.

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  7. Alors heureux de faire partie de la famille!

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  8. Je lis ce blog depuis quelque temps et je suis interloqué par les inepties de son auteur et des commentaires faits par les un(e)s et les autres.
    N'avez-vous pas d'autres jouets.
    Sidi bel abès

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  9. Allez donc lire ailleurs, grand génie.

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  10. A terme, puisque cohabitation il y aura nécessairement (à moins de ramener la population du globe à 20 000...), autant s'entendre. Qui dit s'entendre, dit considérer son voisin comme égal à soi en droits et en devoirs. Cela appelle à un affaissement de la hiérarchie, même si elle n'est pas totalement éradiquée, donc à une plus grande stabilité des rapports entre humains.

    Pour certains, une telle perspective paraît aberrante, semble-t-il. En fait, on peut penser qu'ils préfèrent être esclaves, pourvu qu'il y ait encore plus bas qu'eux : question de prestige. Sans doute un traitement équivalent à celui que subit Gargantua leur sera-t-il salutaire, pour é-li-mi-ner les pensées mauvaises. Je peux fournir le papier ad hoc....

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  11. "Qui dit s'entendre, dit considérer son voisin comme égal à soi en droits et en devoirs."

    Babel,
    Moi, je veux bien ... mais est-ce que mon voisin est d'accord sur une définition partagée de "droits et devoirs" ? Parlons nous, lui et moi, de la même chose ? Tout le problème est là : parler de la même chose, ce qui est loin d'être évident, sauf en régime totalitaire !

    Allez parler de "droits et devoirs" au pauvre type qui encaisse tous les soirs une rupture de jeûne et donc un gros ramdam ! Il va vous parler de droits et devoirs !

    En outre, toutes les tentatives humaines de réduire la hiérarchie naturelle (due à la diversité des personnes, innés, acquis, choix différents, trajectoires de vie) ont échouées dans le sang de la révolte pour la liberté, car là est le véritable esclavage : aller contre l'organisation ouverte de la société nécessaire à ce joyeux mammifère complexe : l'homme !

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  12. Dites babelouest vous voudriez pas commencer par vous entendre avec les 2000 voisins que vous voulez mettre à l'ombre?
    Loïc

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  13. @Jef
    Le constat certes mais, quelle(s) solution (s) ?
    Si on place du point de vue des pro-Européens (pro Mastrich; Lisbonne) des remèdes partiels peuvent (doivent) être mis en œuvre.
    1-Création d’obligations européennes, souscrites auprès des marchés financiers.
    Mais petit bémol : le taux serait probablement plus élevé que celui dont bénéficie aujourd’hui l’Allemagne. D’où la réticence des Allemands
    2-Contraindre les banques européennes à souscrire une certaine quantité de ces titres.
    3-Changer les missions de la BCE (mesure qui remet en cause un des fondements de l’U.E. actuelle) Cette dernière devrait être autorisée à prêter aux Etats, dans des limites et sous des conditions déterminées. Soit en achetant des obligations publiques sur le marché primaire des émissions, soit en prêtant directement à un Etat pour lui permettre de racheter sa dette.
    Mais cela ne règlera pas tout, loin s’en faut … il faut TOUT repenser.
    En Europe l’aide de l’Union à un Etat en difficulté est INTERDITE par les traités. Ceci explique que, certains Etats membres (nord) renâclent à prêter au Etats du sud
    En Europe seule la politique monétaire est commune, et elle est confiée à la BCE, qui est totalement indépendante des Etats, et qui contrôle en fait la politique de change.
    Les politiques budgétaires restent du ressort des Etats membres. Avec un bémol cependant depuis les 16 et 17 décembre 2010 où Bruxelles imposera sa toise sur les budgets des Etats et autres dépenses sociales.
    En attendant le « grand soir » , alors Europe Fédérale (type USA) ?
    Les « Verts » dont plutôt favorables à cette Europe fédérale sauf erreur ?

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  14. Loïc, ceux qui veulent être au-dessus des autres parce que par défaut ils ont été élus ne peuvent guère être mes amis. Passer par-dessus ce handicap est difficile, de leur part surtout. J'ai parmi mes amis un député, un ancien sénateur.... et je tente de respecter leurs opinions, ce qui n'est pas facile (ils sont adhérents à l'UMP).

    Considérer plus "bas" que soi, pour des raisons diverses, comme son égal, ne va pas de soi dans le contexte actuel. L'inverse est plus facile, relativement. Mais la mise en application d'une mise à niveau de tous n'est malgré tout pas aisée.

    S'entendre avec ceux qui supportent un $Y$TEM pervers demande une grande maîtrise de soi-même. C'est pourquoi les livrer à une Justice normalement impartiale est le meilleur service que l'on puisse leur rendre. Ne paieront que ceux qui ont fauté.

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  15. Mais, tout en ayant voté "Non" en 2005, je suis partisan d'une Europe fédérale, avec un processus d'harmonisation fiscale et sociale et une BCE qui y soit rattachée, et non plus indépendante comme actuellement.
    Je vous rejoins sur le fait qu'il faille, sinon tout, beaucoup repenser et beaucoup reconstruire.

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  16. Nous sommes bien d'accord, Jef. Et la Grande Bretagne n'est pas seulement une île géographiquement : dans les esprits aussi. C'est pourquoi, pour le moment, l'associer à un ensemble qu'elle réprouve ne peut être que maléfique pour tous. C'est pourtant ce qui s'est passé grâce à Pompidou. Les résultats sont là.

    L'Europe se fera par la base, pas par des diktats assénés sur nous, sans nous et contre nous les citoyens.

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