vendredi 6 avril 2012

En vrac...

Rien de particulier qui retienne spécialement mon attention aujourd'hui.

- "Premier meeting chaleureux pour Eva Joly et ses «bleus»", Libération: "Ce mercredi soir, Eva Joly est venue, elle est sur scène, à Saint-Herblain, dans la périphérie de Nantes, devant 1200 personnes"...

- "Dettes souveraines : la crise revient par l’Espagne", Libération: "Il est des signes annonciateurs de crise qui ne trompent pas. Le marché financier des émissions obligataires en est un. Hier était une journée test pour le gouvernement espagnol de centre droit de Mariano Rajoy. Madrid s’était fixé pour objectif d’emprunter entre 2,5 et 3,5 milliards d’euros, il devra se contenter du bas de la fourchette"... "Si les marchés disent vrais, alors ils se détourneront un peu plus de l’Espagne et redoubleront de méfiance à l’égard des pays les plus fragiles. Au risque de raviver une nouvelle crise des dettes souveraines en zone euro"...

- "La mort du cyberflâneur", InternetActu: "L’idée d’explorer le cyberespace comme un territoire vierge, pas encore colonisé par les états et les entreprises, était romantique ; un romantisme qui se reflétait dans les noms des premiers navigateurs ("Internet explorer", "Netscape Navigator"). Des communautés en ligne comme GeoCities et Tripod étaient les passages numériques de cette époque, vendant les choses les plus étranges et les plus communes, sans aucune forme de hiérarchie tenant à leur popularité ou leur valeur commerciale. Dans ces temps-là, Ebay était plus étrange qu’un marché aux puces ; errer dans ses stands virtuels était plus plaisant qu’y acheter quoi que ce soit. Pendant une brève période, au milieu des années 90, Internet donnait l’impression de permettre une renaissance inattendue de la flânerie"...

- "Pécresse: la dette ? C'est à cause des pauvres !", Marianne: "Par ailleurs, puisqu'on nous reproche toujours d'avoir accru la dette publique de 500 milliards d'euros, je voudrais apporter la précision suivante : depuis 2007, nous avons dépensé 560 milliards en dépenses sociales pour les plus fragiles". Hélas, le tableau officiel que produit Marianne démontre que cette affirmation n'est qu'une gigantesque foutaise.

- "Société en péril"Blogs du Monde Diplomatique: "La bourgeoisie d’affaires continue de s’enrichir comme aucune de ses devancières ne l’avait réussi aussi vite. A l’inverse, les classes moyennes s’appauvrissent lentement. Quant aux pauvres, leur nombre croît depuis si longtemps qu’ils sont 11,2 millions en France en situation de pauvreté ou d’exclusion (Rapport Onpes, 2011-2012)"... "L’enfermement des riches dans leurs ghettos, la peur du déclassement des classes moyennes et l’exclusion des plus pauvres dans la marginalité sociale et l’indifférence politique. Pour les exclus, l’indifférence génère l’abstention politique, la colère ou le désespoir. La descente dans les drogues sert au mieux d’adjuvant au pire de suicide lent. On ne se révolte plus comme en d’autres siècles. On meurt lentement mais systématiquement".

- "La crise du logement, cause nationale oubliée", Edito du Monde: "Il y a cinq ans, Nicolas Sarkozy avait dessiné les contours d'une France "où chacun pourra accéder à la propriété de son logement". Le candidat s'était fixé l'objectif de faire passer le taux de propriétaires de 57 %, en 2007, à 70 %"... "le logement coûte de plus en plus cher, et le clivage entre propriétaires et locataires ne cesse de se creuser. Aujourd'hui, si l'on prend en compte les loyers, les charges, les taxes, les dépenses d'eau et d'énergie, les remboursements d'emprunts - autant de postes qui sont en hausse -, un ménage sur deux consacre près d'un quart de ses revenus à son habitation principale. Mécaniquement, le logement pèse plus lourd dans les budgets modestes".

- "Question de temps", Blogs d'Alternatives Economiques: "On notera d’ailleurs le paradoxe d’une société qui porte en étendard les valeurs la rapidité et qui souffre du manque de temps, d’une société qui a inventé le Tgv ou le transport aérien mais qui voit les embouteillages s’accroître. Le paradoxe d’une économie qui ne jure que par les flux tendus, la réponse en « temps réel » … et qui, du coup, est fragilisée par le petit détail, le grain de sable, l’incident, la rupture dans la chaîne d’approvisionnement… Une société qui ne sait plus gérer l’aléa, qui se perd dès que l’imprévue fait son apparition… Nous sommes passés de la civilisation de la peine à la civilisation de la panne".

- "Accès aux paradis (fiscaux)", Blogs d'Alternatives Economiques: "Hélène Rey[3], dans la rubrique « Idées » des Echos du 4 avril, consacre un article intitulé « Sur la piste de l’évasion fiscale ». Elle s’appuie largement sur un travail de Gabriel Zucman[4] qui estime l’ensemble des sommes aujourd’hui placées dans des paradis fiscaux en 2004 à 5900 milliards de dollars (un septième du PIB mondial, trois fois le PIB français). Cinq ans après, ces sommes ont fait des petits, grâce notamment aux revenus réinvestis, si bien que leur total est estimé à 8000 milliards. Sur lesquels environ 5000 milliards ne seraient pas déclarés par leurs propriétaires ni, a fortiori, par les institutions financières auxquelles elles ont été confiées. Il s’agit d’un marginal lourd, on l’avouera".

Et, n'ayant pas l'habitude de commenter les canulars, sauf s'ils sont amusants, je ne commenterais pas la présentation du "programme" du candidat Sarkozy.

2 commentaires:

  1. @Jef
    Le nouveau slogan d’Eva Johnny : « Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? »
    Tombée dans les escaliers et des « bleus » aux yeux !?
    La dernière fois que ma concierge était tombée, ce n’était pas dans les escaliers, mais sur un micheton qu’elle avait pris pour le prince charmant. Résultat : des « bleus « aux yeux !
    De là à conclure que l’escalier de Eva s’appelle « Joe le puncheur » …l’éducation ça s’apprends pas !

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  2. J'avais mis cet extrait en premier pour être certain que vous ne le ratiez pas.

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