samedi 25 août 2012

Chute

Jeudi soir voulant prendre quelques boutures dans mon jardin pour ceux qui étaient venus manger le carry de joues de lotte à la maison, je me suis splendidement vautré sur le ciment de la terrasse alors, je tiens à la précision, que je n'avais bu qu'un demi-verre de vin.
Comme toujours, sur le coup, un peu de désinfectant sur les égratignures et vogue la galère...


Ce que je n'avais pas prévu, c'est qu'au cours de la pénible nuit qui a suivi, du fait d'un magnifique hématome, mon genou gauche a triplé de volume, ne me permettant de marcher, très péniblement, qu'avec une providentielle canne que j'avais à la maison et que, les cartilages de mon épaule droite en ayant manifestement pris un coup, il m'était devenu quasiment impossible de soulever le bras ni de le bouger d'avant en arrière. Je n'ai réussi à dormir, très peu, qu'à grands coups d'aspirine.

Je sais, vous allez dire que je ne fais état de cet incident que pour me plaindre et me faire plaindre et, qu'à mon âge, j'avais mieux à faire que me balader dans mon jardin en ces temps de canicule, la nuit de surcroît.

En fait, je ne vous raconte cela que parce que, le téléphone ayant fonctionné sans que j'y sois pour grand chose, dès hier matin, j'ai été assailli de proposition d'aides, pour faire des courses, pour ranger un peu la maison, pour m'accompagner aux Urgences, pour me recommander tel médecin ou tel kiné (Urgences, médecin et kiné que je ne consulte qu'à l'article de la mort), pour sortir Figatel, etc..., m'annonçant tous leur passage dans la journée,..., mon épouse me proposant même d'interrompre mes vacances en rentrant précipitamment de Banyuls/mer. 
En ayant vu d'autres, et à de nombreuses reprises, je ne me suis pas affolé et j'attends que cela passe, ce qui prendra quelques jours.

Et j'attendais tant de monde pour l'après-midi qu'il a fallu que j'envoie le premier visiteur, en catastrophe, acheter quelques packs de bières. 
A chacun ses urgences.
  • "Tunisie. Le fascisme vert à l'offensive", NouvelObs.
  • "Terres rares : un relâchement chinois en trompe-l'œil", Le Monde.

6 commentaires:

  1. Quelle leçon en tirer ? qu'il est dangereux de vouloir offrir des boutures à ses invités.. c'est promis, je ne le ferai jamais ! ton expérience est utile Jeff....
    Bises à toi ...
    Andrée

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  2. Mon crémier, qui est psychanalyste amateur, souvent consulté au magasin, m'a confié, très sérieusement :
    "JC, ton copain qui est tombé, c'est son désir de faire revenir à tout prix sa chère épouse à ses côtés, et vite ! C'est son inconscient qui l'a fait chuter !"

    Il est pas con, mon crémier.... !

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    1. Non. J'ai obstinément refusé qu'elle interrompe MES vacances

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  3. Eh ! Par inadvertance, on pourrait appuyer sur un bouton rouge, "çuilà qu'y faut pas toucher". Un p'tit accident, genre effacement de sept milliards de pékins, est si vite arrivé !

    Vivre dangereusement, il y a des limites.

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    1. Notre Flamby, c'est pas le type a appuyer sur un bouton rouge : en cas de crise, il le repeindra en gris synthèse !

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