jeudi 29 novembre 2012

Multinationales

Un intéressant article d'Alternatives Economiques de Décembre 2012: "Pourquoi Google paie si peu d'impôts" (payant pour les non-abonnés), nous apprend que:

- "Lorsqu'une entreprise française veut faire de la publicité sur Google, elle a la surprise de recevoir une fcture d'une filiale irlandaise du groupe". Taux d'imposition des sociétés irlandaises: 12,5% contre 33% en France.

- Mais c'est encore plus compliqué: L'argent ainsi encaissé part aux Pays-Bas (à la législation fiscale complaisante) avant de partir dans un paradis fiscal des Bermudes (les Iles Vierges pour Apple), qui fait payer le prix d'utilisation de la marque Google à sa filiale hollandaise "à un prix tel que l'essentiel de la base taxable  se trouve rapatriée dans ce territoire au climat fiscal plus que clément".

Dans le même numéro, un remarquable dossier "Pauvreté, ça suffit" et une foule d'articles aussi intéressants les uns que les autres.

Post exempt de toute publicité.

Et, comme prévu, la chienlit Umpiste continue. Peut être la suite dans un prochain numéro. Il faut savoir que passé le 30 novembre, il ne sera plus possible de s'affilier à un groupe parlementaire. Et donc, si les Fillonistes acceptent l'ultimatum copéïste, ils perdent leur seule carte (avec la plainte en justice) pour empêcher que F. Copé re-trafique l'hypothétique "référendum" sur le re-vote.
  •  Une intervew d'A. Trautmann, sur (Sciences 2): "La charge administrative des chercheurs atteint des niveaux kafkaïens. La folie évaluatrice qui a saisi les gouvernements tourne à l’absurde, brisons-la et supprimons l’AERES [l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur, ndlr], gouffre à millions que même l’Académie des sciences condamne. Le coût financier et humain de ces aberrations est considérable"
  • "Des millions de dollars sortis illégalement d'Afghanistan par la Kabul Bank", Le Monde.

2 commentaires:

  1. Or, on le sait : les fillonnistes n'ont pas lâché. César-Copé ira-t-il encore plus loin ? Franchira-t-il un Rubicon le plaçant hors-la-loi ? Juriste de son état, j'en doute.

    Ceci dit, il bénéficie d'un tel réseau que tout est possible, car il n'est pas seul, et ses appuis ne reculeront devant rien.

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  2. « Où va la France ? »
    J’vous en pose des questions aurait déclarée « Arletty » Hollande !
    Le Président normal, en pensant à ses engagements devrait se remémorer la phrase de Ch Péguy :
    « le triomphe de la démagogie est passager mais les ruines sont éternelles »
    Pour éviter la ruine il impose aux besogneux des saignées dignes de Tomés « l’amour médecin de Molière ».
    Au niveau engagements tout ce que peut promettre notre Président, avec fermeté et détermination, que l’humidité, la froidure et la neige cesseraient dès qu’arriverait le Printemps. Et à condition que les « verdoyants » ne modifient pas le « climat » interne.

    Ad Majorem Europeam Fiscalum Bordelam (re librement emprunté aux jésuites : « pour la plus grande gloire de la bordélique fiscalité Européenne ») Quoniam Tu solus Sanctus !
    Le Président normal devrait se délecter, se lécher les babines de voir le rafiot UMPistes démâté et s’enfoncer chaque jour un peu plus, escomptant bien tirer bénéfice à son heure de ces deux butors, chacun étranglant l’autre dans une étreinte mortelle dans laquelle aucun ne voulait céder le poste de ‘’Primus inter Pares’’ des opposants qui ne s’opposent plus.
    Que nenni, via sa porte-voix et le syndic de solférino ils adressaient des suppliques aux deux camps pour que cesse ce Tohu bohu.
    C’est que le Président normal ne voulait point apparaitre aux yeux du peuple comme le seul gardien du temple « bonapartiste ».
    Pourtant, il faudrait bien que l’un des deux battît la chamade en cédant la place, faute de voir les deux foutriquets chamailleurs jetés aux oubliettes de l’histoire.
    Pour l’instant les belligérants restaient sourds aux médiateurs et à la « chamade ».

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