En ce qui concerne les anciens, qui ont démissionné bruyamment ou s'en sont allés discrètement, les choses sont claires, la déception est omniprésente et multiforme.
Pour les uns, c'est M. Valls qui continue la politique de B. Hortefeux vis à vis des Roms, pour d'autres, ce sont les renoncements hollandais successifs sur la règle d'or et la politique de récession européenne, l'ultra rétrécissement de la tranche marginale des 75%, la non-séparation des banques d'affaires et de celles de dépôt, ...
Mais c'est aussi l'impression de mauvais bricolage que donne ce gouvernement au bénéfice d'un piètre Spectacle sans muscles ni colonne vertébrale, notamment avec les causes du retoquage du Conseil Constitutionnel de la réformette fiscale (pour les abonnés, voir l'article de MediaPart sur le sujet).
J'ai souvent entendu prononcer l'expression de politique blairiste (du sociétal au détriment du social), mais sans en avoir le flamboyant. L'échec zapatériste a été mis en parallèle, prévoyant d'aussi mauvais résultats électoraux.
Bref, les commentaires sont très critiques et annoncent une forte abstention à gauche.
Une partie de ceux qui sont restés espèrent et/ou prévoient un virage à l'occasion d'un prochain remaniement ministériel et leurs critiques en sont pas moins acerbes que les précédents, ce qui annonce, si les choses n'évoluent pas, de nouveaux départs.
Enfin, il reste les derniers, persuadés d'un complot médiatico-gauchiste contre le PS, déplorant qu'il n'y ait pas d'"union" contre la droite et le FN, s'efforçant de démontrer que les promesses ont été ou seront tenues. Ils demandent de la patience, persuadés que, bientôt, la finance sera mise en pièce et que l'Europe deviendra protectrice de ses populations.
Je deviens curieux de voir les contorsions idéologiques qui se produiront lorsque le tournant libéral et l'alliance avec le Modem et autres courants centristes se confirmeront encore davantage car, du côté d'EELV, il semble que de plus en plus, il ne reste, hors l'appareil, les ministres les députés et les sénateurs, pas grand monde pour continuer à croire en la politique hollandaise.
- "Nouvelles convocations chez les juges dans l'affaire Bettencourt", Libération.
- Vive la recherche: "A l'Inserm, une chercheuse "indispensable" doit partir après onze ans... et douze CDD", Le Monde.
- USA: "Combien de morts par arme à feu depuis la tuerie de Newtown ?", Big Browser. *****
- "Tsonga, le déserteur fiscal, sacré Chevalier du mérite", Marianne.
Le PS ne va-t-il pas finir par être une coquille vide ? A moins d'avoir la foi du charbonnier, les militants de base vont peut-être finir par se lasser. Seuls resteront ceux qui bénéficient de retombées au niveau de leur emploi, comme dans un système clientéliste.
RépondreSupprimerDe toute la campagne présidentielle,je n'ai pu distribuer un seul tract de F.Hollande.Ses déclarations étaient vagues et floues.Je savais qu'en tant que social-libéral,François Hollande se coulerait dans le moule.
RépondreSupprimerQuel est ce moule ?
Passer son temps à défendre une monnaie,l'Euro,qui asphixie la France à petit feu car notoirement surévalué de 20% minimum mais sur laquelle le brave François n'a aucun pouvoir d'en modifier la valeur car de prérogative de la BCE.
A défendu le TSCG avec Merkel qui instaure de la rigueur austéritaire alors que nous sommes dans une situation macro-économique de baisse tendancielle de la demande.
Invente un CICE dit plan de compétitivité qui offre 20 milliards d'euros aux entreprises sans contrepartie en ponctionnant la demande ( les salaires)d'une hausse de TVA!!!!! et d'une restriction budgétaire de l'état!!!!
N'a toujours pas compris que le libre échange est le responsable de notre déficit commercial abyssal ( 75 mds d'euros),du chômage de masse,de la baisse structurel des salaires et des délocalisations sauvages en contrepartie de l'impossibilité de faire baisser le taux de change de l'Euro.
Les causes ayant les mêmes effets,les décisions de F.Hollande prises de bonne foi social-libéral, auront malheureusement des résultats dramatiques.
J'attends sereinement la branlée des municipales de 2014 mais le plus grave étant une montée très sévère du chômage.
Après cette défaite,il sera temps comme toujours au PS de faire des tables rondes pour comprendre la raison de cette défection populaire et la sublime question : " Pourquoi la gauche perds toujours après avoir pris le pouvoir ?".
Après s'être interrogés longuement,les hiérarques socialistes s'en retourneront pantoufler dans les collectivités territoriales qui les attendent,justifiant leur socialisme de terrain.
Ce n'est pas pour rien si j'avais, dès le mois de mars, écrit à F. Hollande pour lui demander de se désister immédiatement pour JL Mélenchon, alors en pleine ascension (au point que le résultat du vote, traité par une boîte privée US, a surpris). Il fallait être aveugle pour ne pas se rendre compte que cet homme issu du plus beau consensus solférinien ne pouvait en aucune façon être réellement socialiste.
SupprimerLe parti soumis l'est surtout envers nos adversaires, banquiers et grands actionnaires. Quelques dizaines d'oligarques qui se concurrencent, mais font front dès qu'il s'agit de leur statut collectif. Combien de temps faudra-t-il pour les militants qui restent, pour en prendre conscience ?
Après le changement c’est maintenant , le désenchantement (pour celles et ceux qui ont pris au 1er degré les engagements du rondouillard normal) c’est aujourd’hui !
RépondreSupprimerLe candidat normal devenu Président n’a jamais promis le « grand soir » !
La politique du Président et de son héraut c’est le social libéralisme qui prévaut.
Le Président a choisi de « désendetter » la France à marche forcée. Cela entraine toute une série de mesures sur le pouvoir d’achat des ménages et sur l’emploi.
A noter que la 1ere priorité des principaux pays de l’UE n’est pas la lutte contre le chômage mais le retour à l’équilibre budgétaire !
Dans la conjoncture actuelle, ne rêvons pas à je ne sais quelle inversion de courbe, seul le traitement social du chômage est possible. Sauf que cela a un coût pour la société.
Nous pouvons disserter à longueur de colonnes sur la « politique sociale libérale » ou l’inverse (version UMP) ; quelle alternative « radicale » avons-nous en stock magasin ?
Pire, le front syndical est largement atone !
La volonté de combattre cette politique est là mais, les barrières dressées par les dirigeants du PS (hégémonique à « gauche ») et syndicaux font que la « contestation » est maintenue. Combien de temps encore ?
Ça fait 11% dans les urnes et ça prétend parler au nom du peuple français tout entier... Décidément, la gauche de la gauche ne changera jamais, accrochée à ses vieilles lunes pendant que le monde bouge. Même après avoir balayé les dernières ruines du Mur de Berlin, elle continue de disserter savamment sur les inconvénients de l'économie de marché, l'inutilité de la finance et les travers de la mondialisation. Allez-y, mes cocos, avec un gros effort de com', vous ferez 12% la prochaine fois, peut-être même 13%, soyons fous !
RépondreSupprimerJe sais pas pourquoi, mais quand je rencontre quelqu'un qui veut à tout prix mon bonheur, j'ai tendance à prendre mes jambes à mon cou. L'enfer est pavé de bonnes intentions.
[« « « faire son bonheur (…) je prends mes jambes à mon cou » » »]
SupprimerC’est exactement ce que je me dis lorsque j’écoute ou je vois un curé , un rabbin ou un imam : -(
Donc , à tous ceux veulent faire le bonheur du Peuple, au besoin contre son gré, et déploient à cet effet, un zèle digne d’un missionnaire évangélisant les contrées les plus reculées de la planète, sont priés de nous lâcher la grappe !
Regardez notre Président, 4 enfants et une compagne devraient suffire à son bonheur quotidien
Eh non ! IL tient à nous donner du boulot ! C’est normal ça ?