lundi 7 janvier 2013

Delenda est Carthago

Selon la légende, ou selon l'histoire, Caton l'ancien commençait et terminait tous ses discours par cette formule: "Delenda  est Carthago", c'est à dire: "il faut détruire Carthage". Ce qui fut fait lors de la 3ème guerre punique, la ville étant brûlée, rasée, les terres recouvertes de sel et les survivants vendus comme esclaves.

Changeant l'intitulé, et sans lui souhaiter le même sort, je pense que la méthode, au plan du discours, est à renouveler concernant, à l'instar de J. Delors (Libération), qui n'est pourtant pas un radical, la sortie de l'Angleterre de la Communauté Européenne.

On se rappelle que le Général De Gaulle s'était, à deux reprises, opposé à l'entrée des britanniques dans le Marché Commun, arguant de leur soumission aux USA et qu'il fallut attendre G. Pompidou, l'homme des banques, pour que cette opposition soit levée.

On se souvient des blocages organisés par M. Thatcher dans les années 80 jusqu'à ce que les autres pays cèdent à son intransigeance et, outre les cadeaux financiers, laissent les libéraux britanniques placer leurs hommes à des postes-clés de la Commission, la convertissant à l'ultra-libéralisme financier.

On sait qu'à travers la City et les Îles anglo-normandes, la Grande-Bretagne constitue un des pivots des paradis fiscaux et de l'argent sale.

On sait aussi que les anglais ont récemment refusé toute solidarité financière à la Grèce et à l'Espagne,  et se sont opposés à toute augmentation de la contribution britannique au budget communautaire et à toute régulation bancaire européenne, pourtant si laxiste, mais tout en continuant à peser fortement sur l'élaboration de règles européennes qui leur soient favorables.

Bref, un véritable travail de pur parasite, tirant partie de tout ce qui est possible selon l'adage "tout est permis si ce n'est pas explicitement interdit", et ne donnant quasiment rien en échange.

Oui, il est temps, non pas de se débarrasser d'un poids mort, mais de vermifuger ce ténia et d'expliquer à F. Hollande qu'il serait bien inspiré de s'inspirer, au moins un peu, de M. Thatcher s'il veut pouvoir se faire entendre à Bruxelles.

11 commentaires:

  1. C'est le monde anglo-saxon tout entier, si on regarde bien, qui est le tœnia du monde. C'est normal, sa vision provient de la croyance religieuse : si je "réussis dans la vie" c'est parce que je suis un homme vertueux (les femmes sont peu présentes dans ce monde, naturellement). Une telle perversion de la notion de bonheur a été catastrophique pour le monde entier, bien plus que les expéditions espagnoles ou portugaises aux conséquences pourtant si néfastes.

    Le monde peut vivre sans les anglo-saxons, sans problème. Les anglo-saxons ne peuvent se passer du reste du monde. Un embargo devrait les amener à changer de langage, mais qui osera le proposer à la tribune de l'ONU, bravant un automatique veto au Conseil de Sécurité ?

    RépondreSupprimer
  2. "ce qui fût fait" -> "ce qui fut fait"
    "postes-clé" -> "postes-clés"
    "constitue un des pivots" -> "constitue l'un des pivots"
    "se sont opposé" -> "se sont opposés"

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci de corriger ce qui a été écrit un peu à la va-vite

      Supprimer
  3. Aie ! Y'a un enseignant à la retraite qui corrige les fautes. Je ferme mon blog !!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La retraite ? Aïe ! Aïe ! Aïe ! Fuyons !

      Supprimer
    2. L'enseignant à la retraite n'est ni enseignant ni retraité, mais simple amateur du bon usage de la langue française. Le Blog à Jef est parmi les trop rares blogs qui ne sont pas truffés de fautes d'orthographe ou d'expression, autant qu'il le reste (en revanche, côté commentaires, le plumage ne vaut pas toujours le ramage).

      Je réitère le "constitue un des pivots" -> "constitue l'un des pivots" : le Français a horreur des hyatus. Mon côté intégriste, que voulez-vous...

      Supprimer
    3. L'orthographe a ses exigences, le hyatus est une clause de style.
      Laissez-moi ma liberté.
      Et encore merci pour ces corrections.

      Supprimer
    4. Jef fayot. Cela sent le tableau d'honneur (Après les palmes)

      Supprimer
    5. @Jef
      Dites au professeur « Bescherelle » (anonyme) que sic : « (…) le Français a horreur des hyatus »
      Et moi , j’ai horreur des hiatus !
      C’est comme hiéroglyphique avec un « I » sans être intégriste, c’est plus « François » !: -(

      Supprimer
  4. @Jef
    V’etes branché sur radio Domrémy ?
    Après Jeanne , vous voulez bouter l’Anglois hors de l’UE ?

    Mais , une fois l’UE « restaurée » , comme jadis Orléans et Paris libérés, Jeanne avait été trahie par les bourguignons et vendue aux Anglois, qui l’avaient brûlée vive par horrible vengeance.
    Vous risquez de finir en place publique entre Delors et Rocard !: -)
    Mon cher pour affronter l’Anglois rapace, il eût fallu un homme d’Etat véritable, et non pas celui d’hier le factotum agité et aujourd’hui le rondouillard rassurant !
    L’Anglois , fait tjs partie du front anti –partageux et, quoi qu’il arrive ne cède pas !
    Exemple d’une Angloise effectuant une croisière :
    {« « Lundi : Nous partons en croisière, beau temps, le commodore m’invite à sa table : un homme charmant.
    Mardi : le commodore me fait une cour pressante et de tous les instants : il en perd le nord et la tête.
    Mercredi : le commodore me déclare sa flamme, et jure qu’il nous abîmera tous en haute mer, corps et biens, passagers et équipage, si je ne lui cède pas.
    Jeudi : cette nuit, j’ai sauvé 1500 âmes ! » » }
    Et in fine, commencez à jouer « petit bras » débaptisez la promenade et renommez là : Estrosi’s Parade : - ) !

    RépondreSupprimer