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| Carte: Le Monde |
Dans cette région, les seules forces armées de bon niveau, outre l'Algérie, sont celles du Sénégal, du Tchad et du Nigeria.
Attendons-nous donc, si le Mali, avec son état failli et son armée de pacotille, se libère, à une exportation du conflit dans une premier temps au Niger, affaibli par des dissensions internes et face à une revendication d'autonomie touareg comparable au Mali, et la Mauritanie, en butte à d'incessants coups d'état et actuellement dictature militaire légèrement démocratisée, en butte à bien d'autres problèmes.
Si l'intervention française est, dans l'ensemble bien accueillie dans le monde, quels que soient ses résultats, elle ne servira à pas grand chose si une mobilisation africaine et européenne ne permet pas, et en commençant au plus tôt:
- 1) de mettre en place des gouvernements démocratique et/ou de coalition dans tous ces pays s'il n'y en a pas,
- 2) de régler par la négociation le problème touareg et
- 3) de faciliter l'avènement d'institutions politiques stables et de forces armées performantes et jouant le jeu démocratique.
Ce qui demandera un effort de tous et de longue durée et l'arrêt du jeu un peu trouble de l'Algérie.
Et ce d'autant que le gouvernement tunisien, soucieux de complaire aux salafistes, vient de condamner l'intervention franco-africaine au Mali et que ce grand ami de N. Sarkozy et de la France, le Qatar, financeur des groupes intégristes et gros investisseur dans le sport et l'immobilier français vient de lui emboîter le pas.
Voir aussi: "L'intenable solitude française au Mali", par Gilles Kepel, Le Monde.
- "L'honneur perdu de la bagnole", Le Monde. ****
- "Qu'est-ce que la directive nitrates dénoncée par les agriculteurs ?", Le Monde.
- "La refondation de l'école doit prendre le temps de bien penser la formation des enseignants", par C. Villani, Le Monde. ****
- "Selon "The Economist", le marché immobilier français est l'un des plus chers au monde", Le Monde.
- "La Cour des comptes tacle l'organisation du sport en France", Libération.
- "Climat: 2012 confirme le réchauffement", (Sciences 2).
Une intervention militaire contres les islamistes au mali.
RépondreSupprimerC'est le résultat du soutien de l'ensemble de la gauche aux "révolutions arabes" des autres pays qui ont ,comme chacun savait alors, abouti à la mise en place d'islamistes aux pouvoirs!
Un simple retour de baton pour les naïfs qui ont joué avec le feu!
Roger
Si le Mali bout, l'alerte France ("Aïe mes vieilles douleurs") ne réussira pas à fermer le couvercle de la marmite.
RépondreSupprimerCommencer par régler la question des Touareg. Comme c'est logique en plein désert, leur territoire ne correspond en rien avec les autoritaires frontières "au cordeau" que la puissance coloniale a imposées il y a plus de cent ans. Un jour ou l'autre, cette question ne pouvait manquer de ressurgir.Il est vrai que la CIA n'a pas manqué, via sa filiale AQMI, d'asticoter les forces et populations en présence. Déstabiliser un "allié" comme la France façon Foccart ne doit pas lui déplaire.
On a l'impression de retrouver la France de la IVe république et de la SFIO engluée dans la guerre d'Algérie, n'est-il pas ? Pas de chance, c'est à nouveau cette tendance qui est au pouvoir avec l'ancien maire de Tulle.... et cela risque ne pas finir dans la dentelle !
C’est peut-être le journal Italien « La Repubblica » qui synthétise le mieux le pourquoi de l’intervention:
RépondreSupprimer[« L'urgence a poussé Paris à intervenir immédiatement seul (ou quasi). Est en jeu son rang historique dans le "domaine réservé" colonial, entre Maghreb, Sahara et Sahel. Mais c'est aussi l'accès aux ressources énergétiques (uranium, gaz, pétrole) dont l'ex-empire africain est bien pourvu et dans l'exploitation desquelles sont engagés les colosses de l'industrie française, Areva en tête (...) »]
Dans ces conditions, cela explique peut-être la solitude , ou presque, de l’armée française.
@Jef
Sic : « (…) de mettre en place des gouvernements démocratiques (….) »
Faut déjà s’entendre sur késako « gouvernements démocratiques » .
On exporte donc notre « modèle » en évitant de leur « vendre » la constitution de la Vème !
@babelouest
Vous avez connu la SFIO ?
Vous ne faites pas votre âge ! : - )
On sait comment a terminé la SFIO …et l’arrivée de « mon général » ; ils ne leur reste plus qu’à trouver leur nouveau « florentin » !
L’histoire se répète toujours deux fois, la première comme tragédie, la seconde comme farce, disait K. Marx.
Quel coup de pot cette prise d'otages et ces assassinats en Algérie ! Cela va internationaliser une guerre engagée à tort par le Pitre Mou au Mali, un bourbier pour nous tout seul . Ouf ! sauvé sur ce dossier !
RépondreSupprimerJe n'aurai qu'une chose à redire : le mou cache bien son jeu.
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