lundi 15 avril 2013

Crises...

Aujourd'hui, faisons court.
Je me borne à recopier un passage d'une interview de Paul Jorion au JDD:

"Il y a de nombreuses similitudes entre la situation actuelle et celle de 1929, mais il y a surtout une différence énorme. En 1929, les riches ont perdu beaucoup d’argent. Mais pas cette fois-ci. Lors de la crise de 2007, les systèmes financiers ont réussi à s’immuniser contre leurs propres pertes. De 2007 à 2011, les États sont intervenus pour régler les pertes de leurs banques! En acceptant de payer ces pertes, les États ont pris à leur charge 80% de dettes qui étaient en fait les paris perdus des financiers entre eux. Les contribuables ont donc supporté non seulement les pertes de l’économie, 20% des dettes seulement, mais aussi les paris perdus des financiers.

En résumé, les riches n’ont rien perdu, contrairement à 1929. On sait même grâce à une étude de l’Insee que la concentration de richesses en France, depuis 2007, non seulement ne s’est pas ralentie mais s’est accélérée. Et c’est vrai pour tout l’Occident. En 2000, les 1% d’Américains les plus riches détenaient 32,7 % de la ­richesse nationale. En 2010, cela monte à 40%! C’est cela la grande spécificité de la crise actuelle. Non seulement elle ne touche pas les riches, mais elle leur profite..."

Et nous avons un pouvoir "socialiste" en France qui semble parfaitement s'en accommoder.

Espérons, en tous cas, que cette semaine sera moins nauséabonde que la dernière.

En attendant, j'ai vu, hier un superbe match de rugby entre Toulon et l'équipe 2 de Clermont, avec un match nul à 26 partout.

3 commentaires:

  1. En somme, à la différence du loto, ce sont ceux qui ne misent pas qui perdent. Dommage, parce que la vie n'est pas un jeu.

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  2. A quand une TVA à 20% pour tout mouvement de capitaux ?

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  3. Nous sommes bien mal barrés !
    Et j'ai de grands doutes avec ta phrase : "Espérons, en tous cas, que cette semaine sera moins nauséabonde que la dernière".
    Je n'en peux plus de voir tout ce "bordel".

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