mardi 6 septembre 2011

Perspectives

Les résultats, chômage, croissance, tendances inflationnistes, ...,  de l'économie US et de la plupart des pays européens, les craintes sur les dettes publiques pour des banques européennes insuffisamment provisionnées, l'inéluctabilité du défaut de la Grèce, l'incapacité de l'UE à répondre aux problèmes de l'Euro,..., plombent les Bourses mondiales (ce qui ne me préoccupe qu'en tant qu'indicateur, pas en ce qui concerne les pertes des actionnaires)  et semblent nous entraîner vers une récession généralisée aggravant les retombées sociales de la crise de 2008. 

Pourtant, aux USA, lors de la reprise de 2010, la masse salariale a baissé alors que les entreprises US voyaient leurs profits s'envoler. Et on estime que la rapacité du patronat US est l'une des causes principale de la quasi-récession en cours (Le Monde).

De toute manière, la sortie de crise n'est pas pour demain et, quel que soit le résultat de la Présidentielle de 2012 en France, cela annonce une nouvelle alternance en 2017, ce qui pourrait expliquer le bonheur qui se lit actuellement sur le visage de F. Copé qui, se moquant comme d'une guigne du fiasco de ses journées d'été Ump le week-end dernier, et ayant déjà annoncé sa candidature pour 2017,  ne peut voir que d'un très bon oeil la défaite de N. Sarkozy au printemps prochain.

Europe, Euro, niveau de vie, modes de consommation, défis écologiques du climat, de l'air, de l'eau des énergies, de l'agriculture, ... Que de bouleversements nous attendent...
Nous entrons dans une décroissance de fait qui va obliger une frugalité accrue de nos modes de consommation. Si de nouveau emplois verts de sont pas créés, aidés par les pouvoirs publics, une nouvelle explosion d'un chômage structurel est à prévoir en attendant la remontée d'ici 2050, des emplois liés au virtuel numérique et à l'économie de la connaissance.

Certes, il y a des vraisemblablement des rationalisations à opérer dans beaucoup de services publics, des gaspillages à liquider pour lesquels le monde politique devrait donner l'exemple (ne serait que les 2 fours à 75 000 € pièce d'Air Sarko One), mais il y a aussi à liquider et taxer fortement toutes les richesses artificielles, non fondées sur l'économie réelle afin de dégager de quoi investir dans ces nouvelles filières économiques économisant l'énergie, mobilisant l'Université, les start-up et les PME.

Et surtout, en période de crise, pour maintenir un minimum de cohésion du corps social, de rééquilibrer les inégalités, de revenir à des écarts acceptables et  surtaxer les patrimoines dès qu'ils dépassent un certain seuil. Bref tout le contraire de la politique sarkozienne.

C'est, me semble-t-il, l'axe et la cohérence des programmes politiques que j'aimerai bien voir proposer: Non pas des lendemains qui chantent mais une mutation à opérer pour que nos enfants ne se réveillent pas, demain, citoyens d'un pays sous-développé dans lequel les conditions de vie seront encore plus difficiles.

Permettez-moi de rêver!
  • "Meirieu : "Je ne peux accepter que l’idéologie des compétences devienne une théorie de l’apprentissage"", Le Café Pédagogique
  • "Contre l'idéologie de la compétence, l'éducation doit apprendre à penser", Le Monde.
  • "Vote FN en milieux populaires, « le point de rupture »", Marianne. "Selon l'essai d'Alain Mergier, sociologue, et Jérôme Fourquet, sondeur, Marine Le Pen profite notamment du discrédit des autres candidats, suspectés de connivence avec les milieux affairistes et financiers, et dont la figure emblématique est Nicolas Sarkozy".
  • "De la chaîne à la plume", Vie des Idées. Un "regard singulier sur les désillusions de la cause ouvrière dans le dernier tiers de siècle". ****
  • "Pour justifier les écoutes, l'Etat va invoquer "l'intérêt national"", L'Express. 
  • "Le 17 septembre, plusieurs collectifs occuperont les bourses mondiales. OWNI a suivi le plus illuminé d’entre eux, le groupe espagnol Luz Interruptus, spécialiste de la subversion politique, lors de ses précédentes offensives artistiques". Owni.

5 commentaires:

  1. 0 commentaires, ça radote pas un peu trop en ce moment au niveau des posts?

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  2. C'est possible, à la mesure de l'indignation qui étouffe...

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  3. Et qu'a à dire "Anonyme"? Rien...

    Natura

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  4. Apparemment il n'y a pas que l'anonyme qui n'a rien à dire!
    Lassitude de textes exessifs, obsessionnels, avec des redites permanentes, bref je crois que les commentateurs commençent à se lasser du manque d'objectivité partisane, où dès que l'on vous contredit on est classé parmi les sarkozystes!
    Arlette

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  5. Comme vous y allez...
    Malheureusement pour votre thèse,:
    1- La rareté des commentaires d'un jour est insuffisante pour en faire une règle.
    2- Selon l'intensité des périodes, les visites et les commentaires varient, bien davantage que selon les contenus des posts. Et nous sommes en période de rentrée, traditionnellement basse en termes de commentaires.
    3- Selon mes stats, la courbe des visites et visiteurs se maintient, est maintenant remontée après la baisse (traditionnelle) de Juillet-Août, sans lien avec les nombres de commentaires.
    4- Sur le fond, s'il y a des redites, il y a aussi, dans ce post du jour, de éléments que je n'avais jamais encore développé.
    5- Je sais que les lecteurs de ce blog sont très majoritairement, plutôt de gauche et que certains, la plupart du temps anonymes, apprécient assez peu ma prose, ce qui est leur droit, mais argumentent assez peu, se permettent des épithètes que j'estime déplacés.
    6- Je me réclame d'une totale subjectivité.

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