Le discours du Bourget aura au moins servi à lancer cette campagne, molle jusque là, où, du moins dans ce qu'en rapportait la presse, les petites phrases avaient remplacé les arguments et les projets, avec un Président faisant campagne aux frais du contribuable.
L'Elysée côté jardin note que, lors du dernier déplacement sarkozien à Marseille, il y eut un petit incident. Une jeune femme a interpellé le président à la fin de son discours : ""Combien coûte ce genre d’événement, c’est honteux !", a lancé la jeune femme, avant de se faire expulser par la police". Preuve que malgré les déploiements policiers, les gens sensés peuvent encore se faire entendre.
Même N. Sarkozy devient lucide selon Le Monde, évoquant de plus en plus souvent l'hypothèse de sa défaite, rajoutant: "Le chef de l'Etat n'a jamais caché son goût de l'argent. Abordant le sujet de la rémunération des banquiers, au G20 de Cannes, en novembre 2011, le chef de l'Etat avait lancé aux grands de la planète : "Moi aussi, dans le futur, je voudrais gagner de l'argent", avant de critiquer "l'immoralité" dont font preuve, selon lui, les financiers".
Même l'arrogant Copé, tout de fiel vêtu, qui se fait maintenant presque modeste sur les plateaux de télévision... Mais ou est passée la morgue méprisante de l'Ump ?
Donc, pas grand chose... Je pense que beaucoup, comme moi, ont épluché les propositions de F. Hollande et se sont aperçus du fossé existant entre les déclarations d'intentions et la réalité du concret des propositions, même si beaucoup constituent des améliorations de ce qu'a mis en place cette Présidence au service du fric.
Reste la grande absente de ces discours. Qui va payer la calamiteuse situation actuelle et combien...
- Selon MediaPart, une nouvelle perquisition a eu lieu au Conseil Général des Bouches du Rhône, hier matin.
- "Fédération PS de l'Hérault : l'épouse de Robert Navarro mise en examen", Libération.
- "L'OIT juge que les bas salaires allemands seraient à l'origine de la crise en zone euro", Libération.
C'est avec tous vos sous
RépondreSupprimerQue je m'adresse à vous.
Si, ingrats, vous votez
Pour un autre plus laid,
C'est fini, je vous laisse
Vous battre avec Pécresse,
Jouer avec Guéant
Au plus fort, au plus grand !
Je retourne à Neuilly
Manger des pissenlits.
Na !
1/ sur l'intervention de la petite conne à Marseille... acte imbécile et dérisoire de la part de quelqu'un qui n'a aucune idée des volumes économiques et financiers en jeu. Normal, avec une "Education Nationale" qui forme les esprits aux non-réalités de ce monde...
RépondreSupprimer2/ plus sérieux, ce rapport sur l'Europe : "Selon une étude de la Banque mondiale publiée hier, l'un des principaux problèmes économiques des Européens est qu'ils travaillent trop peu, ce qui leur pose des problèmes de compétitivité. Le modèle du travail de l'Europe est marqué par une sécurité sans équivalent pour ceux qui ont un emploi, des prestations relativement généreuses pour ceux qui n'en ont pas, et la facilité à obtenir une retraite "
3/ Malgré cette évidence, le Culbuto Antique continuera à maudire les circuits financiers, bouc émissaire pratique, seul responsable de nos dépenses exagérées pour un modèle d'Etat Providence, à bout de souffle ... Débile !
Plus troll que jamais....
RépondreSupprimer« « Mais ou est passée la morgue méprisante de l'Ump ? » »
RépondreSupprimerLa morgue est inversement proportionnelle au cube de la distance séparant le factotum de la porte de sortie !
Sic : « (…) ont épluché les propositions de F. Hollande et se sont aperçus du fossé existant entre les déclarations d'intentions et la réalité du concret des propositions » »
« Aimer les gens et détester la finance » : cela ne vous comble pas de bonheur ? Moi si ! Comme quoi je ne suis pas exigeant : -( !
Resic : « Qui va payer la calamiteuse situation actuelle et combien » ?
Devinez ! Pas la finance qui est détestée. Donc reste … le vulgum pecus.
Les cannibales de Bercy vont lui secouer son compte chèque, les chacals de la Bourse vont sucer ses titres, les vautours de l'immobilier vont faire grimper les charges et les requins du placement industriel vont le solliciter pour produire français. Bref, ça va être le grand régal des vampires du fric.
Heureusement que ma richesse est intérieure !
"La morgue est inversement proportionnelle au cube de la distance séparant le factotum de la porte de sortie !"
RépondreSupprimerInversement proportionnelle ?
Les maths ne chantent pas...
JC, je suis d'accord avec vous et propose qu'on retrouve le droit du travail des années 1860 avec:
RépondreSupprimer- travail le samedi
- pas de congés payés (cette infâme conquête du Front Populaire)
- Autorisation de faire travailler les enfants dès 6 ans
- La retraite à 85 ans.
Tout ce qui excessif est insignifiant.
RépondreSupprimer(...mais, mieux vaut rire de cette incapacité notoire à "changer"... sans comprendre qu'il faudra de toute façons "changer" et que vivre grâce au déficit, ce n'est plus possible, ni assister le monde entier. Va falloir se bouger, Jef, ou mourir ...)
Certes JC:
RépondreSupprimer- Ramenons la part des salaires dans la valeur ajoutée à 74%.
- Instituons une tranche marginale supérieure à 80% pour ceux qui gagnent plus de 500 000 €/an
- Augmentons la TVA pour les produits de luxe.
- Taxons le capital autant que le travail.
- Imposons les patrimoines...
Et je serai alors favorable à une TVA dite sociale de 3 pts.
Deux gestions des priorités possibles :
RépondreSupprimer- augmenter les recettes
- diminuer les dépenses
Je trouve très écologique de commencer par refuser de bruler du fric en pure perte... ce sera une denrée rare, espèces à protéger !
Il faut commencer par revoir l'Etat providence. Evidemment ça va changer du laisser-aller des dernières décennies.
@Jef
RépondreSupprimerVous avez oublié l’obligation du travail bénévole. En effet, vous donnez de l’argent aux travailleurs, ils le boivent !
Ensuite… ? organiser des galas de bienfaisance avec distribution de nourriture spirituelle pierre angulaire du régime basses calories et arrosée d’eau bénite qui évite l’ivrognerie prolétarienne!
Plus sérieusement, bande de zoulous caritatifs :
RépondreSupprimerDans une société humaine qui lève impôt pour les tâches régaliennes, il est bon de se poser deux questions :
1/ qu'est ce qu'on fait du pognon pour les objectifs qu'on se donne
2/ qu'est ce qu'on ne fait pas inutilement.
Le moment est venu de se poser ces deux questions, non ?
Là, accord complet avec JC. Mes objectifs à moi sont: "Liberté, Egalité, Fraternité" et l'ensemble de mes propositions vont dans ce sens.
RépondreSupprimerURGENT
RépondreSupprimerFormulation des objectifs
Signalons aux éventuels participants la possible fragilité cardiaque de nombreux commentateurs, bouffant trop, pour le peu de sport qu'ils font...
En conséquence, on évitera à tout prix l'objectif suivant : "Travail, Famille, Patrie"
Merci pour votre compréhension !
Mais qui est responsable de la crise financière qui a débouché sur celle de la dette publique ?
RépondreSupprimerQuels gouvernements ont le plus creusé la dette publique au cours des 30 dernières années ?
Qui ? Mais tout le monde, Jef ! Je veux dire, par là, le monde entier !
RépondreSupprimerQuand vous mettez sur le marché du travail des millions de chinois et d'indiens, les investisseurs ont vite compris où il fallait investir.
Les financiers ne font pas de morale, mais du business : ils suivent, observent, et tranchent !
Et comme personne n'a eu le courage politique en occident de dire "stop! on négocie autrement", on aboutit au désastre, en finançant par le déficit continu notre confort sur le dos de nos descendants, au lieu de prendre des mesures après avoir EXPLIQUE ce qu'internationalisation, mondialisation, implique ... !
Sic from JC :
RépondreSupprimer« Les financiers ne font pas de morale, mais du business : ils suivent, observent, et tranchent !
Et comme personne n'a eu le courage politique en occident de dire "stop! on négocie autrement"(…) »
Exact !
Mais comment dire stop en occident alors même , que nous avons ( via vote Maastricht …TCE Lisbonne …) acceptés la concurrence libre et non faussée et tout le reste ?
Ce qui ne veut pas dire qu’il fallait ou qu’il faut se replier dans ses frontières hexagonales.
L’Union européenne s’est construite, depuis le début sur le principe d’un marché unique, avec libre circulation des marchandises, des capitaux et des travailleurs. Logiquement ce marché unique aurait dû conduire au fédéralisme, et certains l’ont cru, notamment les socialistes français, au pouvoir lors de la ratification du traité de Maastricht .
Le fédéralisme impliquait une monnaie unique. Le fédéralisme supposait une certaine homogénéité entre les pays et une politique économique harmonisée entre les Etats.
Puis vint l’intégration des pays à l’est de l’Europe …
Constat aujourd’hui , Il n’existe aucun salaire minimum commun (modulable selon le degré de développement). La charte sociale est minimaliste et , n’a aucun caractère contraignant. On peut donc dire que l’UE, en jouant le jeu d’un libre-échange intégral, a réalisé en son sein une « mini-mondialisation. » profitable pour produire à bas coût (in exemple construction de véhicules automobiles)
L’espace économique européen a été (est) le plus ouvert du monde, toute restriction au mouvement international des capitaux étant interdite.
Que propose le PS /EELV lire accord in chapitre : « Doter l'Europe d'une stratégie offensive et défensive dans la mondialisation » non pour polémiquer
Sic :
« la France proposera à ses partenaires l'instauration d'une taxe carbone aux frontières de l'Europe »
« (…) engager l'indispensable harmonisation fiscale, avec une assiette commune et un taux minimum d'impôt sur les sociétés, et la nécessaire convergence sociale par le haut, avec l'instauration d'un salaire minimum tenant compte de la réalité économique et sociale nationale »
« Le sursaut pour les peuples européens passe par un renforcement du fédéralisme pour les Etats européens, c'est-à-dire une intégration budgétaire et une coopération économique accrues au sein d'un groupe pionnier d'Etats euro-volontaires »
Bref, c’est le fédéralisme sur la base du volontariat uniquement.
Reste à convaincre le principal Etat et partenaire : l’Allemagne.
Sommes-nous prêts à payer le prix des relocalisations ?
Quid des importations de produits des pays à bas coût de main d’œuvre ?