C'est un procédé rare, si rare qu'il mérite d'être souligné.
Le Monde titre: "Quatre économistes donnent un satisfecit au projet de budget d'Eva Joly". Vous avez bien lu, 4 économistes indépendants, de l'OFCE, ont décortiqué ce projet, entièrement basé sur la transition énergétique et aboutissant à la création de 400 000 emplois pérennisés, c'est à dire durable et non-délocalisables.
- "Les mesures budgétaires proposées par Eva Joly (réorientation de la fiscalité vers la fiscalité environnementale, avec l'instauration d'une contribution climat-énergie, augmentation des dépenses d'investissements publics, notamment dans les filières vertes et la construction de logements neufs, relèvement des prélèvements obligatoires sur les hauts salaires et les revenus du capital) constitueraient, selon les quatre économistes auteurs de l'étude, un modèle efficace pour sortir de la crise"...
- "Par ailleurs, l'augmentation progressive de la fiscalité écologique couplée au plan d'économies d'énergies permettrait une baisse des émissions des gaz à effet de serre. La baisse des émissions de C02 serait de 32 % d'ici à 2020, ce qui permettrait d'atteindre les objectifs préconisés par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)"...
- "Un bon point également pour les écologistes en ce qui concerne la diminution de la dette, si l'on en croit les auteurs de l'étude, puisque les choix budgétaires d'Eva Joly permettent de ramener le déficit public sous les 3 % en 2014. Enfin, contrairement aux idées reçues, selon lesquelles les écologistes seraient tous des adeptes de la décroissance, le modèle soumis à l'audit des chercheurs aurait un effet positif sur la croissance".
Le journal conclut: "C'est la première fois qu'un parti politique, et qu'une candidate à l'élection présidentielle soumettent leurs hypothèses de travail à un audit effectué par des chercheurs indépendants. Les résultats obtenus devraient susciter débats et réflexions".
Rajoutons que les entreprises se centrant sur les économies d'énergie et le développement d'énergies alternatives sont un des futurs de l'économie. Y investir massivement, c'est prendre de l'avance sur la concurrence mondiale.
- "Génocide arménien : Badinter pointe le risque d'un "boomerang judiciaire"", Le Monde. Halte aux lois mémorielles. Laissons l'histoire aux historiens.
- "Laïcité : Sarkozy accuse Hollande de "menacer un consensus vieux de près d'un siècle"", Le Monde. Le chanoine d'honneur de la basilique Saint-Jean de Latran est mal venu sur ce sujet.
- ""Le Monde" porte plainte devant le CSM contre M. Courroye", Le Monde.
- "Jouets toxiques : ça suffit !", Michèle Rivasi. "... près de 20% des jouets sont renvoyés aux fabricants à cause d'un risque chimique (source : RAPEX, le site référençant les produits rappelés dans l'UE)".
Un grand bravo à Eva Joly !
RépondreSupprimerMaintenant, j'attends les réactions des objecteurs de service.
La guerre économique, sociale, culturelle fait rage tout autour du village gaulois. On s'étrippe à Davos, là où ça se passe...
RépondreSupprimerEt bien, la petite couturière bornée continue à anonner sa profession de foi écolo-dérisoire, quoiqu'il se passe à l'extérieur.
Gageons qu'avec un programme aussi inapte, les intentions de vote vont bondir de 3 à 3,5%....
J'entend les applaudissements des membres de la secte verte, comblés ! Youpee : on est sauvés !
titre de l’affiche « vous n’imaginez pas le pouvoir de l’écologie ». Oh si … redoutable !
RépondreSupprimerPar contre, votre candidate et son programme, à ce stade je mesure mal leur pouvoir de conviction.
Dans ce catalogue de mesures, ce n’est pas nous (peuple mal informé, déformé) qu’il faut convaincre mais les camarades socialistes (générique) et peut être même certains « Verts ».
Sic : « (…) 4 économistes indépendants » de quoi ? vu ce qui suit, je doute !
« (…) les choix budgétaires d'Eva Joly permettent de ramener le déficit public sous les 3 % en 2014 »
Ah !?
Un consensus général semble s’établir pour retrouver (rapidement) les 3% de déficit. Reste à savoir comment se fera la répartition de la « douloureuse ».
J’ai une (toute) petite idée …
Enfin EELV crédible quand le PS publie son programme dans le Parisien. Il faudrait dire à Moscovici et Hollande qu'il existe quelque chose derrière le périphérique. Mais que peut on attendre d'énarques qui n'ont travaillé que dans des cabinets. C'est beau le professionnalisme en politique quand il amène à tant médiocrité.
RépondreSupprimerIl faudrait dire à Fabrice que Moscovici est député de Montbéliard et Hollande président du conseil général de Corrèze. Mais bon, que peut-on attendre d'universitaires qui n'ont jamais mis les pieds dans une entreprise ?
RépondreSupprimerBertrand,
RépondreSupprimerOn peut attendre le pire, le pire français, c'est à dire le pire de l'arrogance théorique...
Rien n'a changé depuis les fermiers généraux : préfectorale, ENA, magistrature... On voit de haut...sauf ce que le Diable a caché dans les détails.
Faut voir dans les réunions internationales les yeux de nos confrères étrangers s'ouvrir de stupeur devant certaines propositions irréalistes, dites par des je-sais-tout frankaouis, sûrs de ne pas avoir à FAIRE !
Pour ma part, et à l'inverse de ceux qui pensent que tirer à vue sur le PS leur fera gagner quelques voix, je suis sincèrement ravi que le programme d'Eva Joly ait été jugé crédible par l'OFCE.
RépondreSupprimerDire qu'il n'y a que des couillons parmi les énarques ma paraît en revanche très exagéré. Nul n'a le monopole de la connerie. On a même vu des Prix Nobel de Physique partir en vrille.
A Bertrand, j'ai eu une vie pro avant de devenir un universitaire amateur. Le problème avec les énarques vient du fait qu'on les a placé partout sans savoir s'ils étaient compétents à ces postes.
RépondreSupprimerDans les instances internationales, nos pays partenaires envoient tous des cracks (universitaires, grands ingénieurs, ex chef d'entreprises...) alors que la france dépêchent des énarques sortis des cabinets ministériels. On passe pour des cons et des rigolos et résultat ; on se trouve éjecter des grands programmes européens.
La question (respectable) n’est pas de savoir si le « programme est crédible » mais, si ce programme est applicable et s’il sera accepté par la grande majorité des français.
RépondreSupprimerAbsence de réalisme vaut-elle certificat de crédibilité ?
Ne faisons pas semblant d’ignorer que nous serions, totalement, maître de notre destin .Que nous pourrions faire ce que nous voulons !
Les traités européens sont l’exemple typique de la « servitude volontaire » à laquelle on nous invite, c’est un euphémisme, à nous soumettre.
En clair, les projets de budget des Etats doivent recevoir l’approbation de Bruxelles avant d’être validés par les Parlements nationaux. Outre les budgets, seront, également, soumis à la toise de, les niveaux de salaires, les retraites, les dépenses de santé etc…
« 400 000 emplois » lit-on dans le projet validé par des experts OFCE . Parfait on ne peut que se réjouir
Or, dans l’accord PS /EELV il est question dans le chapitre 2 (Imaginer un nouveau modèle économique) : « (…) ces évolutions profondes favoriseront la création de 600 000 emplois verts dans l'isolation thermique, les énergies renouvelables » :
Quel est le bon chiffre ?
"les projets de budget des Etats doivent recevoir l’approbation de Bruxelles avant d’être validés par les Parlements nationaux"
RépondreSupprimerA mon avis, vous confondez Bruxelles et Francfort. Et quand on a choisi d'avoir une monnaie commune, effectivement on ne peut plus faire n'importe quoi en matière budgétaire. Du moins en théorie.
A Bertrand: Je ne tire pas sur le PS pour gagner quelques voix mais parce que j'exerce, comme tout citoyen en a le droit, mon droit de critique face à des propositions d'eau tiède.
RépondreSupprimerAlors, certes, je préfère (de peu) Hollande à Sarkozy, mais laisse-moi au moins la possibilité d'exprimer mes déasccords, mes sérieux doutes sur la réalité du discours et sur la fiabilité du personnage.
Après 5 ans de Sarkozysme bouillant, le retour à l'eau tiède me semble une thérapie tout à fait adaptée pour panser les brûlures de la société. En tout cas plus que de passer d'un extrême à l'autre sans faire de palier.
RépondreSupprimerJ'ajoute qu'avec une Le Pen qui fait 20% dans les sondages, j'ai pas envie de fêter les 10 ans du 21 avril 2002 avec la gauche la plus bête du monde.
Si j'ai bien compris, soit on vote Hollande au 1er tour, soit on fait le jeu de M. Le Pen...
RépondreSupprimerCela me rappelle le dilemne du condamné à qui on demande s'il préfère le pal ou le garrot...
Je ne confonds nullement « Bruxelles » et « Francfort » .
RépondreSupprimerA propos de l’approbation des budgets, les 16 et 17 décembre 2010, les chefs d’Etats et de Gouvernements ont décidé, du principe dit, du [semestre européen].
En clair, les projets de budget des Etats devront recevoir l’approbation de Bruxelles avant d’être validés par les Parlements nationaux
Par contre , vous confondez « monnaie commune » et « monnaie UNIQUE » qui existe depuis 1999. La différence n’est pas uniquement sémantique ! Nous avons un monnaie UNIQUE mais , bémol, pas d’Etat unique !
La monnaie unique est (a été) une erreur. Il eut été préférable (faute d’Etat fédéral) une monnaie commune. Les monnaies nationales auraient été conservées, avec des parités modulables entre elles, et seuls les échanges extérieurs auraient été libellés dans une monnaie scripturale commune, ce qui aurait permis, entre autres choses, d’avoir une politique de change commune. Avec la monnaie unique, c’est la BCE (Banque Centrale Européenne) qui a été chargée de définir des taux directeurs pour orienter les politiques de crédit.
Mais, le pacte de stabilité et de croissance de 1997, a été posé comme préalable à la monnaie UNIQUE : les dettes publiques ne devaient pas dépasser 60% du PIB et les déficits publics 3%.
Il me semble que certains (pas sur blog : -) confondent : dettes publiques et déficits !
Comme le note Jef : j’exerce, comme citoyen, mon droit de critiques et, ne demande nullement de partager mon point de vue !
Sur le programme de Hollande, c’est de « l’eau tiède ». Certes qui peut dire l’inverse ?
Bis repetita c’est un programme qui s’inscrit dans le respect des critères Maastricht et le reste …
La marge de manœuvre est donc très étroite. Ne « demandez pas » à F. Hollande d’accompagner son plat de mesures avec de la sauce réformiste colorée programme commun version 80.
Autre hypothèse (plus radicale) appliquer la « désobéissance européenne » version FdG . On a le droit de rêver !
Nous sommes d'accord, Jef !
RépondreSupprimerCette présidentielle 2012, c'est le pal ou le garrot, la Veuve ou la potence, la baionnette ou le missile, le poison ou l'asphyxie par enfumage...
Allez voter, et mettez dans l'enveloppe une image pieuse de la religion de votre choix : vous aurez l'air moins con que ceux qui croient aux promesses stupides d'incapables notoires...
"Si j'ai bien compris, soit on vote Hollande au 1er tour, soit on fait le jeu de M. Le Pen"
RépondreSupprimerTu as mal compris. Tu votes pour qui tu veux, mais à partir du moment où tu déverses autant de boue sur Hollande, faut peut-être commencer à te poser des questions sur ce que tu veux au final, sachant pertinemment qu'Eva Joly ne sera pas élue.
Quant à renvoyer dos-à-dos Hollande et Le Pen, je suppose que c'est un nouveau record, et nous ne sommes que fin janvier. Ça promet pour début avril.
Bruno va bientôt nous expliquer que les budgets anglais ou suédois sont soumis à l'autorité de la Commission.
RépondreSupprimerMalgré la logorrhée verbeuse, on nage dans l'à-peu-près...
Comme à votre habitude, vous niez les faits … les lecteurs jugeront s’ils souhaitent consulter les textes de la zone Euro. Vous avez du retard dans vos lectures.
RépondreSupprimerEt , comme à votre habitude, votre « ton » vos « mots » sont DESAGREABLES, irrespectueux, arrogant à l’encontre de ceux qui ne sont pas de votre «avis » (je suis courtois en écrivent « avis »)
Comment répondez-vous @ Fabrice et d’autres …
Je vous le redis « oubliez moi définitivement » et conserver votre arrogance pour les gens qui nous ont conduit dans cette situation !