Pot au feu

Source: http://ptite-cuisine.over-blog.com/

Il y a des grandes questions existentielles!

Faut-il mettre la viande du pot au feu dans l'eau froide (afin qu'elle diffuse dans le bouillon) ou dans l'eau déjà bouillante afin qu'elle garde tous ses sucs ? Comment obtenir un bouillon qui ait un maximum de goût ?  Quels types de légumes conviennent ? Avec quels assaisonnements ? Moutarde, Gribiche ? ...

J'ai, en ce qui me concerne, résolu ces problèmes de diverses manières qui certes hérisseront certains puristes, mais me conviennent ainsi qu'à mes convives, à voir la manière dont ils accourent dès que je leur propose ce plat.

Je met dans l'eau froide une vieille couenne de jambon cru, un oignon, une gousse d'ail, 2 feuilles de laurier et la moitié de la viande (en général plat de côte, jarret ou paleron) et les branches ce cèleri. Quand je peux en avoir, je met un bel os de veau dont, après cuisson,  je met la moelle dans le bouillon. Je rajoute ensuite, au bout d'une heure, successivement les carottes (vieilles), 1/4 de choux, en même temps que le reste de viande, en l'occurrence des joues de boeuf,  puis les navets, les poireaux et enfin les pommes de terre. Au bout de deux heures 30, j'ôte le couvercle, et monte le feu pour concentrer le bouillon, le tout pendant 45 mn à 1 heure.

J'ai profité de ces moments pour préparer une sauce Gribiche et un "bagnet", vieille recette piémontaise de ma grand-mère pour accompagner les viandes bouillies, deux assaisonnements faits-maison, et la moutarde.

Avant de manger, à la catalane, je sépare légume et viande du bouillon, dans lequel je fais cuire des pâtes, de gros "coudes", bouillon que je sers en ensuite en entrée.

Il ne nous reste plus, comme hier soir, avec quelques copains et copines, qu'à nous régaler avec ce plat de saison, que j'apprécie de plus en plus. Vive l'hiver!

• La synthèse des propositions de F. Hollande. Le Monde. Des choses intéressantes, mais, hélas, une proposition qui ramène tout le reste à du discours: "Une tranche d'imposition supplémentaire à "45 % d'impôt sur le revenu pour ceux qui touchent plus de 150 000 euros" par an", s'alignant sur l'abaissement décidé par De Villepin sous Chirac (que Sarkozy avait descendu à 41%), sans même revenir à ce qui existait en 2002. Le strict minimum pour apparaître de gauche... La finance peut dormir tranquille.
• "Pierre Bourdieu : pourquoi tant de haine ?", Marianne. *****