samedi 4 février 2012

Il parle, il parle...




Ah, pour parler, il parle... Il lui a même fallu pas moins de 8 chaines télé, dimanche dernier, pour espérer parler à tous les français. Hélas pour lui, une bonne partie  de ceux qui l'ont écouté l'ont fait pour voir jusqu'où il allait pousser les mensonges, et ils n'ont pas été déçus...


Il parle, mais les français ne l'écoutent pas, hormis à l'Ump et chez la majorité des plus de 65 ans, ces vieux qui ont toujours peur, des jeunes et de ce qui change. Après le candidat des riches, voici venu le candidat des vieux...

Alors, il s'essaie à la stratégie du "off", celle où il s'adresse aux journalistes en petit comité en recommandant: "Surtout ne le répétez pas" pour être certain de voir d'innommables banalités faire la une de la presse du lendemain.

Ses rencontres, voeux et meetings, tous électoraux, en Province obéissent, depuis le début, aux règles d'un mauvais spectacle: parterre d'encartés Ump dont les cartes sont soigneusement vérifiés, service de presse de l'Elysée distribuant les images aux télévisions, et de plus en plus souvent, des auditoires de figurants, comme à Menecey jeudi dernier, censé être une intervention sur le mal-logement des français, comme le relate le blog L'Elysée côté jardin.

Il parle, mais les français rigolent de ses trucs éculés, de ses tics, de son culot dans le mensonge, comme dans un mauvais film comique de série B. Et, quand il ne parle pas, il envoie Mme Merkel le faire à sa place, la maîtresse devant bien ça à celui qu'elle a mis à sa botte.

Les actifs, qu'il avait réussi à enfumer en 2007, ont définitivement compris que ce Président des riches n'avait réussi qu'à enrichir ses copains, plomber profondément les finances publiques et fabriquer du chômeur, du million de chômeurs. Ils le placent dorénavant derrière la candidate du FN, malgré les ignominies de l'Identité Nationale, du discours de Grenoble et des facéties de C. Guéant.

Il continue de parler et sa côte ne remonte pas et, comble de l'humiliation, il va se faire battre par un F. Hollande, celui que tous appelaient le Flamby, le Babar qui, s'il ne soulève pas, loin de là, l'enthousiasme des masses, constitue, hélas, le seul recours crédible dans ce système bi-partisan.

Vivement Mai 2012 que ce mauvais cirque se termine. 
  • "Le vote utile, je me torche avec", Rue 89.
  • "Bové et Duflot avouent que la campagne d'Eva Joly est "difficile"", NouvelObs.
  • "Retraites: la trompeuse comparaison franco-allemande de Fillon", Désintox.
  • "« Mon salaire horaire est moins élevé qu’à McDo, mais je m’éclate » – Portrait de chercheur", Une place au soleil
  • Affaires socialistes marseillaises: "L’équipe de campagne de Patrick Mennucci (PS) agressée à Felix Pyat", MarsActu.
  • "2007-2012, le grand swing des électeurs", Libération. ****

4 commentaires:

  1. JC (avec Flamby, tout nous sourit !)4 février 2012 à 08:35

    La détestation, le tout sauf X,Y ou Z, ne constitue en rien un "programme" de gouvernement : elle traduit un malaise sociétal, un malaise politique, un malaise personnel, ce qui doit se soigner autrement que par un coup de sang ...permanent !

    Pour l'ignominie du débat sur l'identité nationale, je ne vois pas ... Débattre de ce sujet me paraissait très sain !

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  2. @Jef
    Sic : « (…) Après le candidat des riches, voici venu le candidat des vieux... »
    Non mais, faudrait voir à pas insulter les « papys » !
    Le factotum nous a fait le discours sur le vertige du grand bâtisseur avec des C.O.S à +30%.
    Pour un bol de riz par jour, la main d'œuvre « asiatisée » nous grimpera des trois-pièces-cuisine avec tout à l’égout et vue sur le cap nègre.
    la TVA à +1,6 point pour des dizaines de milliards à gagner dopant les exportations, mais vers où ?
    Et exporter quoi ? Les petites culottes, les strings, les parfums ? Bref que le charme made in France et , à condition d’avoir des « petites mains » pour les mettre dans les culottes !
    On aurait presque envie d’applaudir la ténacité, le miracle physique, le président intrépide, le sarkophage qui parle.
    En cinq ans de télé, alors que les grandes douleurs sont muettes il nous a révélé : « la séparation Cécilia » et fait partager son bonheur « Carla et moi c’est du sérieux ».
    Je préfère « Bérénice » ça dure aussi cinq actes, le scénario est mieux écrit et il ne se passe rien ou presque. Ça repose les neurones !
    Rescic : » (…)s'il ne soulève pas (ndlr Hollande), loin de là, l'enthousiasme des masses, constitue, hélas, le seul recours crédible dans ce système bi-partisan ».
    BRAVO, vous avez tout compris aux institutions de la Vè et aux scrutins majoritaires d’après le « coup d’état permanent ! »
    transmettez à Cécile, J.Vincent & les autres

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  3. JC (le but ?... le rut !)4 février 2012 à 09:17

    Bruno, s'il vous faut des « petites mains » pour les mettre dans les culottes, pensez à moi !
    La relance de notre savoir-faire, c'est important !

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  4. @JC
    Ce qui importe ce sont le diamètre et la longueur des doigts !
    La culotte, c’est comme dans un ascenseur : « tu mets ton doigt où t’habite » !

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