mercredi 15 février 2012

Traditions ?

On voit de temps en temps, sur les listes de discussion internes d'EELV, des appels au retrait d'Eva Joly. Oh, ils ne sont pas très nombreux et j'en identifie provenant de deux catégories.

- Les premiers sont affolés par le faible score annoncé de notre candidate et appellent, soit au retrait pur et simple, soit au remplacement. Elles proviennent, le plus souvent, d'ex partisans de N. Hulot qui apprécient vraisemblablement le fait que ce dernier, après s'être fait battre à plate-couture aux Primaires, boude dans son coin, reprend ses affaires avec sa Fondation et, au mépris des règles d'un débat démocratique, mauvais joueur, refuse de soutenir celle contre laquelle il s'était présenté (et qui aurait hurlé si l'inverse s'était déroulé).
Rappelons-leur seulement que: 1) Il existe, heureusement, des règles démocratiques et qu'un  scrutin tout à fait honnête a désigné une candidate autour de laquelle  la moindre pudeur exige qu'on se rassemble, et que 2) L'exemple précédent de changement d'un candidat Vert en cours de course, n'avait pas, loin de là, produit de résultats probants.

- Les seconds semblent se recruter dans le second cercle des hautes sphères d'EELV et, espérant faire partie des heureux sous-secrétaires d'état que F. Hollande accordera généreusement à un parti-satellite, poussent pour que notre candidate se retire purement et simplement en marque de soumission.

Je crois, personnellement:
-  qu'une décision démocratique s'assume, jusqu'au bout, sinon, on n'a pas sa place dans une organisation et ce d'autant plus qu'une grande majorité d'EELV tient à ce qu'Eva Joly aille jusqu'au bout.
- Qu'au fait de ces dissensions dans nos hautes sphères, les médias n'ont, d'entrée, fait aucun cadeau à notre candidate.
- Que, malgré tout, à la suite du meeting de Roubaix, tout montre qu'il suffit de pas grand chose pour que la tonalité médiatique change et que les propositions d'Eva Joly rencontrent un écho incontestablement meilleur que ce dont nous créditent les sondages.
- Que, j'en suis témoin, l'accueil qui nous est fait, sur le terrain, lorsque nous faisons campagne (à Nice de surcroît, ville pas particulièrement écolo) est bien meilleur que ce à quoi nous nous attendions.
- Que, certes, vu les caractéristiques de cette élection, nous n'atteindrons certes pas les 15% des dernières européennes, mais que je pense que nous ferons un score honorable, en tous cas très nettement au dessus des 2% dont nous sommes crédités.
- Et qu'enfin, souvenons-nous que les sondages avaient prédit qu'Eva Joly se ferait battre magistralement aux Primaires écolos alors que c'est le contraire qui s'est produit. Ce qui devrait faire réfléchir certains.

Enfin, je précise que je n'avais pas voté pour elle au 1er tour de ces primaires ce qui me rend peu suspect d'idôlatrie.

Tout autre point: c'est à deux mois de la Présidentielle et à 3 des législatives que cette majorité est atteinte d'une épidémie aigüe de référendite... Après les référendums-bidons de N. Sarkozy, voici que F. Fillon y va du sien, cette fois sur la "règle d'or", après s'être magistralement assis sur celle des 3% de déficit... Cherchez l'erreur où la manipulation...
  • "Nicolas Sarkozy déclarera bien sa candidature mercredi soir", NouvelObs. Mais il n'a pas le culot de le faire à Gandrange.
  • "Moody's menace à son tour le triple A de la France", NouvelObs. La posture du Capitaine dans la tempête a du plomb dans l'aile. Voir aussi: ""Perspective négative" : quand Moody's bat en brèche les arguments du gouvernement", Le Monde.
  • Grèce: "Nous assistons à la destruction d'un pays", NouvelObs.
  • "Y a-t-il encore des communistes en France ?", où quand il faut chercher en Angleterre les véritables positions de F. Hollande. Gauche toujours. Voir ensuite: "François Hollande se défend de tout mépris envers les communistes", Le Monde.
  • "Ceinture", Alternatives Economiques.
  • Et un scandale supplémentaire dans cette république bananière... "Affaire de l'IGS : la Place Beauvau refuse l'aide juridique à deux fonctionnaires innocentés", Le Monde. *****
  • "Les partis grecs en ruine avant les législatives", Le Monde. *****. Le Pasok crédité de moins de 10% dans les intentions de vote...

20 commentaires:

  1. Eva Joly est une très bonne candidate. Je crains que la direction de ce parti qui l'a choisie malgré les pressions ne soit à la hauteur ni des militants, ni de la candidate elle-même. Bien que n'étant en aucune façon adhérent, et au nom de la pluralité des opinions, je m'inquiète.

    Je m'inquiète de la possibilité de coups bas, comme Ségolène Royal en avait subis à l'occasion d'une autre élection.

    RépondreSupprimer
  2. babelouest a raison cette situation de madame Joly rappelle celle de ségolène Royal en 2007!
    Cependant, quoi que vous en pensiez le score de la candidate EELV va être minime, et cela d'autant plus avec le vote utile qui va s'exacerber. Et l'on peut se poser la question si le maintient, au regard du faible score attendu, de la candidature ne va pas favoriser le ps à ne pas respecter l'accord législatif au lendemain de la présidentielle. D'autant plus que le résultat honorable attendu de Mélanchon, et le ralliement probable de Chevènement,va tendre vesr une remise en cause de cet accord demeusuré!
    Aldo MAZZI

    RépondreSupprimer
  3. JC (amusé comme un organisateur EELV)15 février 2012 à 09:57

    Jef parle "d'organisation" dans laquelle Hulot aurait du militer après son échec ... Quelle "organisation" ?

    S'il y a bien une certitude à avoir, c'est que l'écologie, en France, est par nature génétiquement "désorganisée". Cela, depuis toujours et qu'il n'y a aucune raison que cela change !

    En résumé :
    PS : une organisation, pas d'idées
    EELV : une idée, pas d'organisation

    RépondreSupprimer
  4. @Jef
    Tiens tiens les nouvelles lunettes de mamie verte !
    Curieux votre démarche. Hier vous (EELV) fustigiez la « personnalisation » du débat et là que lit-on ?
    La candidate ceci , la candidate cela , gommer l’accent de la candidate , la couleur des lunettes de candidate , le chemisier de la candidate, Et , j’écris un livre pour me présenter sous un bon jour .Et in fine, vos communicants qui l’obligent à se « relooker »pour faire moins austère.
    Le pompon « « les médias n'ont, d'entrée, fait aucun cadeau à notre candidate. » » !
    Vous vouliez que les représentants de médias (vous savez qui sont les donneurs d’ordre) soient « complaisants » ? Quelle naïveté ! C’est confondant !
    Donc vous souhaitiez une certaine complaisance avec les puissants au détriment des sans voix c.a.d de ceux qui attendent de vous la lumière (écologique)?
    La personnalisation dans le domaine politique a la fâcheuse tendance, renforcée par le cadre même de la Vème république, de tuer tout débat un tant soit peu sérieux. Des chefs, des écuries, voilà qui résumerait le système.
    Et que fait EELV ? Vous plongez à pieds joints !
    Le problème n’est PAS la candidate mais votre programme général et le programme « présidentiel » en particulier dévoilé à Roubaix très récemment.
    Vous parlez : « l'accueil qui nous est fait, sur le terrain (…) est bien meilleur que ce à quoi nous nous attendions »
    Révélateur, tant vous avez confiance aux idées que vous portez . Vous pensiez recevoir des pierres ou des culs de bouteille ou encore la facture EDF version nucléaire à payer ?
    Vous ne risquez rien avec ce programme présidentiel. Vous PROMMETEZ le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la candidate. Qui est Cécile ou Eva ? Éclairez-moi !
    Je ne reprends pas les principaux points du « programme » relisez attentivement et vous constaterez qu’il faut sortir la loupe pour voir la différence avec le PS (j’exclus les propositions sur le nucléaire).
    Alors se retirer ou pas , là n’est pas la question et ne prenez pas ombrage de ce qui suit : « tout le peuple qui se lève tôt s’en fout ! »
    Dès le départ, le programme et le score du candidat Vert quel qu’il soit , importait peu !
    Ce qui compte se sont les postes de députés et les strapontins au gouvernement. Cette affaire est réglée depuis 3 mois.
    Tout le reste c.a.d développer et expliquer ce qui dépasse quelque peu le verbiage sur le nucléaire, le temps qui se réchauffe, la création de millions d’emplois (vert) etc … mais vos caciques s’en moquent
    E. Joly c’est l’appeau , z’avez pas encore compris ?

    RépondreSupprimer
  5. "E. Joly c’est l’appeau , z’avez pas encore compris ? "

    Ça l'est pour quelques-uns des caciques EELV. Cela ne l'est pas, mais pas du tout, pour la grande masse des adhérents.

    Qui va gagner ? Nous le saurons avec l'entrée, ou non, d'EELV dans le gouvernement Hollande si d'ordinaire il était élu.

    Enfin, si notre programme n'est, hors nucléaire que la reprise de celui du PS, vous avez besoin de lunettes.

    RépondreSupprimer
  6. @Jef
    « la reprise de celui du PS, vous avez besoin de lunettes » j’en porte et , il me semble que la correction est bonne.
    Je ne vais pas me livrer à une liste exhaustive des mesures de votre programme
    Regardez avec une loupe la phrase sur : « Pour réduire le déficit et Préserver notre modèle social » « Réduire le déficit public (État et sécurité sociale) de 1 point de PIB par an revient à diminuer ce déficit d'environ 20 milliards. »
    Vous êtes sur un objectif de respect de la « règle d’or » voire mieux à la fin du quinquennat !
    OK pourquoi pas … j’ai déjà lu ça quelque part ! non ?
    A partir de cette mesure FONDAMENTALE, tout le reste (engagements ; puisque il n’y a plus de croissance possible (in page 67)) c’est du pur pipeau !
    Le programme du PS , c’est comme la religion , c’est écrit pas des gens sérieux. Je ne pratique pas le premier et, pour les bons « dieuseries » , je laisse ça à d’autres !
    De façon générale tout ce qui a « la couleur de » , a « l’odeur de » , mais lorsque je découvre qu’il s’agit d’une « copie » j’aime pas !

    RépondreSupprimer
  7. Je note simplement que pour vous la réduction de la dette publique importe peu.
    Faut-il continuer à l'accroître et payer (intérêts seuls) l'équivalent des budgets (actuels) de l'Education Nationale et de la Défense par an ?

    RépondreSupprimer
  8. Je comprends Bruno sur ce point, Jef : la plus grande partie de la "Dette" est illégitime, donc après analyse il convient de la rejeter tout simplement. Ce qui fait que ce n'est effectivement pas la priorité.

    RépondreSupprimer
  9. @Jef
    Hier considériez qu’en Grèce : « les clans qui se sont succéder »(…) « faisant payer au peuple grecs leur goût du pouvoir et leur incurie. » puis : La Grèce souffre, peut-être surtout d'un personnel politique indigne, (…)et ils ne sont hélas pas les seuls. »
    Je suppose que vous pensiez un peu à la France ?
    Dit autrement , le peuple Grec ne peut et ne doit payer …
    Mais le peuple français : oui ! Puisque nous avons une classe politique sans taches, rigoureuse des deniers public et, les emprunts ont été validés par le peuple et au nom du peuple pour maintenir le « modèle social » , pour créer des postes dans les services publics , pour éviter les départs en retraite à 60 ans … c’est évident !

    Qui a généré cette dette et dans quels buts ? Les français vont donc devoir se saigner et le tout aux ordres de la petite classe dirigeante actuelle de l’U.E. et du FMI.
    Et comme la croissance, même avec les dents, elle ne sera probablement pas au rdv, ce qui nous attend c’est la version « light » de la Grèce
    EELV fonce tête baissée au nom du remboursement !
    Certes vous (EELV) n’avez pas un programme « conforme PS » mais « compatible » et je ne vous le reproche pas je constate
    La question est : alternative ou alternance ? Rupture ou accompagnement ?
    Je note que « babel » est ok avec moi sur la majeur partie de la dette ! C’est évident qu’elle est illégitime !

    RépondreSupprimer
  10. JC (en moralisateur de tordus)15 février 2012 à 16:37

    La dette en France est aussi "légitime" qu'en Gréce.

    Qu'est ce que ça veut dire légitime ? Cela veut dire que lorsque vous empruntez de l'argent à quelqu'un, que vous soyez une personne ou un Etat, vous DEVEZ le rembourser. Si vous ne remboursez pas, c'est du vol.

    Ce n'est même pas de l'économie, de la finance, du capitalisme ou du collectivisme, c'est de la morale et du bon sens : il est légitime de rembourser ce que l'on a emprunté ...!

    Malheureusement, voleurs et menteurs pullulent parmi les dirigeants dans le meilleur des mondes possibles : on pique l'oseille, on se tire avec, on déconne avec, et on parle d'illégitimité de la dette que l'on a contracté LIBREMENT, sans remettre en cause ses erreurs...!

    RépondreSupprimer
  11. Que nos politiques, depuis 30 ans, aient abusé de la dette, OK.
    Qu'une partie de celle-ci soit directement partie dans les poches des plus riches, OK.
    Que les banques et la finance se soient copieusement servies au passage, OK.
    Ceci dit, pour la 5ème ou 6ème puissance économique du monde, dont une bonne part du PIB provient d'exportations, ne pas rembourser sa dette amènerait des chocs en retour certainement plus difficiles à supporter que celui du remboursement.
    Mais ce n'est qu'un avis personnel.

    RépondreSupprimer
  12. Mais non JC : la plus grande partie de la dette, et de loin, est constituée d'intérêts dus à des intérêts privés, banques, fonds de spéculation, alors que les sommes empruntées pour investir auraient dû, comme avant 1973 en France, être prêtées par les banques institutionnelles à un coût très faible.

    Je ne sais pas pourquoi vous n'acceptez pas cette explication. Hélas ! les conditions actuelles font que désormais, à cause du poids de la dette, à cause d'allégements délibérés de certains impôts visant les plus riches, les États doivent emprunter pour payer les fonctionnaires, et même pour rembourser les dettes antérieures.

    RépondreSupprimer
  13. Il faudrait signaler à Babelouest que la légitimité de la dette ne repose pas sur un petit différentiel de taux d'intérêt, mais sur un énorme train de vie de l'Etat non couvert par ses recettes fiscales, et ce pendant des décennies, grâce aux abrutis démocratiquement élus qui nous ont gouvernés. L'Etat est obligé de recourir à des concours bancaires privés tout simplement parce qu'aucun organisme étatique n'aurait les moyens de couvrir ses besoins en liquidité. Le temps de la planche à billets qui s'affole, c'est heureusement fini.

    Si les marchés sont tout-puissants, c'est parce que les états sont incapables de s'autofinancer, par manque de courage politique consistant à augmenter fortement la fiscalité et tailler dans la graisse du mammouth. Mélenchon peut beugler autant qu'il veut, même s'il était élu ça n'y changerait rien : soit on ne dépense pas plus qu'on ne gagne, soit on ferme sa gueule devant le bailleur de fonds.

    Vous voulez faire un bras d'honneur aux banquiers ? Il suffit de ne pas avoir besoin d'eux. Il est même étonnant de devoir le rappeler...

    RépondreSupprimer
  14. Vous les rêvez, vos explications, Babel ... Pour qu'elles soient en accord avec votre haine du thermomètre bancaire. Haine inexplicable, aberrante !

    La banque, c'est le thermomètre qui ne fait que donner la température. L'argent a été GASPILLE, et pas par les banquiers, mais par 30 ans de pétage gouvernemental plus haut que son cul. Point barre ... !!!

    RépondreSupprimer
  15. Bab est un ancien employé de banque, il a des comptes et des frustrations à régler.....

    RépondreSupprimer
  16. Oublions les exemples basés sur l’emprunteur privé (vous et moi) qui doit effectivement rembourser son créancier sous peine de …. Il ne s’agit pas de cela !
    Le pacte de stabilité et de croissance (1997), qui a été posé comme préalable à la monnaie unique dit que : les dettes publiques ne devaient pas dépasser 60% du PIB et les déficits publics 3%.
    Pourquoi les Etats se sont-ils endettés tout au long des trois dernières décennies ?
    Tous les partis au pouvoir l’ont fait inconsidérément, pour satisfaire leur clientèle électorale. Effectivement mais pas uniquement...
    La France et le Royaume-Uni qui ont désindustrialisé rapidement, plutôt que de produire de la plus-value, ces 2 pays ont trouvé judicieux de se placer dans le secteur juteux de la répartition de la plus-value produite ailleurs, ce qui explique l’importance démesurée du poids des actifs financiers par rapport au PIB.
    Ils l’ont fait aussi parce qu’ils y ont été fortement incités par des investisseurs privés en quête de rendements financiers, les obligations publiques étant considérées comme un placement sinon très rentable, du moins particulièrement sûr.
    Bref, si l’on admet donc que les Etats ont des besoins légitimes d’emprunter (ce qui ne signifie pas que leurs budgets doivent être déficitaires, pourvu que leurs recettes équilibrent au moins leurs dépenses, charges de la dette comprises), la première solution qui se présente à l’esprit est qu’ils empruntent directement auprès de leur propre banque centrale. C’est bien ce que font les Etats-Unis la Grande Bretagne ou le Japon.
    Mais la BCE ne peut accorder de tel prêt pour les états de la zone Euro
    On voit alors la BCE prêter aux banques de l’argent, aujourd’hui à un taux de 1,25%, et les mêmes banques re-prêter cet argent aux Etats européens à des taux qui varient du double, au triple, au quintuple ou encore au-delà, en fonction des notes décernées aux Etats par des agences de notation qui sont des organismes privés (peu importe que leurs jugements soient fondés ou non, le fait est que ce sont elles qui font la pluie et le beau temps).
    « Les marchés » sont devenus les maîtres de notre destin. Et ceci de manière elle-même aberrante, puisqu’ils imposent des politiques d’austérité censées assurer la solvabilité des Etats (notamment par la réduction des dépenses publiques), mais qui tuent la croissance, et par là même contraignent ces états à emprunter toujours plus (les rentrées fiscales et les cotisations sociales diminuant). Le cercle vicieux est ainsi enclenché et le piège se referme sur les pays européens en difficulté.
    La mise en coupe des services publics au nom de la lutte contre la dette publique c’est ce que l’on nomme « la stratégie du choc » : profiter de la crise pour liquider l’état social et remettre au privé tout le secteur public. C’est bien ce qui se passe en Grèce ?
    Ecœurées par 3 décennies de politique quasi similaire social-démocrate (vert inclus) et droite plus ou moins libérale, les citoyens, ayant tout « essayés » , se tournent vers des extrêmes droites qui utilisent à fond le « nationalisme » , le repli sur soi. Cette voie , à n’en pas douter , consisterait à pousser encore plus loin la « stratégie du choc »
    Dans l’accord PS/EELV il est écrit sur le chapitre « face aux spéculateurs.. » que : [Nous voulons repenser le rôle et les missions de la Banque centrale européenne (BCE) afin de l'autoriser à racheter des emprunts d'Etats et donc de monétiser les dettes, mais aussi à émettre des euroobligations pour financer les investissements du futur]
    Allez chiche ! Mais cela passe par la réécriture voire l’abandon des traités
    Je n’ai pas l’impression que cette voie soit adoptée . Donc PS/EELV and C° se positionne bel et bien dans le cadre de « rembourser » quoi qu’il nous en coûte !

    RépondreSupprimer
  17. Le taux d'intérêt proposé est fonction du risque de défaut. Lorsque la BCE prête à des banques, le risque est réputé faible. Lorsque ces banques re-prêtent aux états, le risque varie de faible à élevé. Ce n'est pas la BCE qui prend le risque, et c'est bien ce risque qui est rémunéré. Il est quand même probable que les banques vont laisser quelques plumes dans la crise grecque.

    Les marchés n'imposent pas une politique. Ils refusent de prêter s'ils n'ont pas des garanties de remboursement suffisantes. C'est aux politiques de gérer la croissance, pas aux financiers.

    RépondreSupprimer
  18. @ anonyme de 21.40
    Je fais une exception … je réponds à un ‘’comment’’ « anonyme »
    sur votre 1ere partie … c’est exact de le préciser , en accord !
    Sur la seconde « les marchés » en TOTAL désaccord ! Les marchés imposent et pas qu’un peu !
    Qu’ils « refusent de prêter si trop de risques comme votre banquier » c’est évident
    Comme disait Audiard (dialogues dans film ?) Un financier, ça n’a jamais de remords. Même pas de regrets. Tout simplement la pétoche » j’ajoute de perdre son pognon !
    C’est bien là LE problème. Les états de la zone euro sont tributaires du bon vouloir des « marchés » (prêteurs)
    C’est le principe de la « soumission volontaire »
    Quant à : « c’est aux politiques de gérer la croissance … »
    Allons allons, vous vivez où ? Le politique gérer la croissance ?! Peut-être dans l’ex modèle soviétique et encore … mais dans un marché globalisé, comme aujourd’hui, vous rêvez !
    La croissance , chaque « boite » doit aller la chercher avec les dents , la sueur au front (de droite ou de gauche).
    A condition que les politiques et les financiers ne vous savonnent pas la planche

    RépondreSupprimer
  19. JC (maquereau amateur)16 février 2012 à 06:43

    Le risque, seul, distingue le prêt à l'individu de celui à l'Etat : en général un Etat est plus stable et le risque moins élevé. Le principe est le même : il faut rembourser.

    Prêter à un Etat, c'est prêter à des politiques pour une politique que conduisent les dirigeants élus.

    Ce ne sont pas les marchés qui dépensent, ce ne sont pas les marchés qui font la politique d'employer le déficit pour entretenir la paix sociale, ou vivre au dessus de ses moyens ...

    Bref, même en temps troublés, il y a des Etats qui s'endettent intelligemment, qui investissent, d'autres qui gaspillent en pure perte, qui n'ont aucun plan à long terme...Comme il y a des personnes surendettées et des individus qui eux, sont responsables de leurs actes !

    L'emprunteur est libre de l'usage fait de l'emprunt, nom de dieu !

    Le système bancaire, c'est comme les putes : vous êtes libres d'en user, d'en abuser, ou pas !!! C'est une décision de gouvernement...

    RépondreSupprimer
  20. @JC
    Sic : « Le système bancaire, c'est comme les putes (…) » Sincèrement j’adore vos raccourcis !:- )
    Donc si au métier de basse du banquier, on ajoute le racket, les stocks options, et les putes, ça fait une jolie carrière quand même!
    Dans la liste des homme de pouvoir qui depuis 30 ans empruntent sans retenu ,il y a aussi d'aimables clowns qui se sont pris pour des ministres des finances, des ex courtisanes, des filles adoptives, bref, tout ce qui fait LA qualité française non délocalisable malheureusement !
    C’est eux qu’il faudrait taxer sur nos valeurs perdues !
    Après le 6 mai certains reviendront, ils se seront fait le masque républicain, comme les vieilles putes se font retendre les fesses. Elles arpentent toujours le bitume, ils occupent encore le trottoir à serrer des louches … On en revient toujours au plus vieux métier du monde

    RépondreSupprimer