mercredi 18 juillet 2012

Mon quartier

Oh, ce n'est ni les beaux quartiers du Mont Boron ou de Cimiez. Ce n'est certes pas non plus ni les cités de l'Arianne ou des Moulins.
Relativement éloigné des grands axes de la ville, ce n'est pas l'alignement des boutiques franchisées et, éloigné des zones touristiques, je ne bénéficie pas, heureusement, des attrape-couillons pour estivants et spectateurs du carnaval.
En partie nord du centre ville, je ne bénéficie pas de la vue sur les "hyper" des zones commerciales, ni de leur proximité.


"Les produits de la grande consommation investissent...massivement les centres-ville. Celle-ci réduit souvent le commerce à des montages de rues piétonnes qui reproduisent à ciel ouvert les galeries commerciales... Elle tend à désurbaniser la ville en prônant une ville de villages..." (D. Mangin, "La ville Franchisée", Ed. de La Villette, 2004, dont je recommande la lecture), faisant disparaître le véritable petit commerce de proximité.

Eh bien non! Mon quartier a réussi, malgré l'hécatombe provoquée par les longs travaux de la ligne 1 du tramway, à conserver de nombreux petits commerces de proximité, une vraie quinquaillerie, une véritable épicerie, quelques bonnes caves, et surtout ceux ayant trait à l'alimentation, presque tous d'excellente qualité. Ce qui, couplé au marché de la Libération où viennent encore vendre des petits producteurs des collines et de la Plaine du Var, en fait un endroit où l'on peut bien manger et boire "bon" à relativement peu de frais.

C'est aussi un quartier tranquille où cohabitent paisiblement associations juives et épiciers d'origine nord-africaine, petits propriétaires et locataires, jeunes quelquefois un peu bruyants et vieux, fragiles et souvent intolérants. Bref, un quartier où il fait bon vivre et marcher, faire ses courses et s'arrêter boire un demi à la terrasse d'un café, promener son chien et accueillir les copains.

Pourvu que ça dure.
  • On se souvient des limogeages pour incompétence des ministères successifs dans lesquels le cumulard C. Estrosi a sévi. Mais il continue à la ramener: "Estrosi : "Si nous étions en place, PSA ne fermerait pas Aulnay"", Le Monde.
  • "La Cour des comptes dresse un bilan sévère de dix ans de rénovation urbaine", Le Monde.
  • "2012 : les abus de la finance mondiale sont de nouveau au pilori", Démystifier la finance.
  • "Le panier de fournitures scolaires en hausse de 25 % à 188 euros", Le Monde.

9 commentaires:

  1. Il suffirait que les jeunes un peu bruyants soient foutus en taule, et les vieux fragiles et intolérants, euthanasiés, pour que votre quartier soit l'équivalent terrestre du Paradis !

    Qu'attendez-vous pour agir et assainir cet espace de vie ... incomparable Eden !?

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    1. Je fais partis des vieux euthanasiables, et pourtant il me faut souvent 2 heures pour faire le tour du paté de maison de mon quartier, sans compter les arrêts à une ou 2 buvettes et éventuellement tirer un coup à gauche ou à droite.

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    2. Il reste des vieux fréquentables, j'en suis...

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  2. petit rectificatif : Estrosi "si nous étions en place, PSA ne fermerait PAS QU'Aulnay"

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    1. Vous avez vraisemblablement raison, c'est un lapsus.

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  3. @Jef
    Vous nous décrivez les petits commerces , la quincaillerie, les bistrots, des jeunes bruyants des vieux intolérants ...bref, une tranche de vie . Mais , vous n’abordez pas la voirie et, plus particulièrement les trottoirs.
    Pas de péripatéticienne dans votre « eden » Niçois ?
    Les services Estrosien ont désinfecté le bitume sous prétexte d’éradiquer la prolifération des MST ?
    Fait comment le vieux « intolérant » et veuf pour purger son trop plein de testostérone ?
    Pas étonnant qu’il enm…. les jeunes ! : -)
    Là il y a un manquement grave à la biodiversité (votre domaine de compétence).
    Faut vite repeupler le bitume en « mutant » quelques donzelles du port vers chez vous : -) !

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  4. Ce qui est cocasse : l'Etat, incapable de gérer son merdier, qui veut donner des leçons de gestion au privé en difficulté !

    Et la grande gueule de ce couillon d'avocat ... qui se prend pour Zorro, redressé et productif !

    On rêve, là ... et dans mon cas, on se marre !
    (ne me sortez pas le refrain des 8000 et sous-traitants... je compatis à ces électeurs là qui ont confiance dans les syndicats et n'ont jamais compris qu'un travail à vie ça n'existe pas...)

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