samedi 20 octobre 2012

Huîtres

Sans aller jusqu'à la référence niçoise en matière de coquillages et fruits de mer, le Café de Turin, un peu éloigné de mon domicile, nous avons la chance d'avoir, dans le voisinage, autour de la Libération, deux bons bancs d'huîtres auprès desquels nous attabler.

On consomme l'huître en France surtout depuis le XVIII ème siècle, et en Italie depuis les Romains qui l'élevaient déjà. Très riche en protéïnes, riche en vitamines E, B, D, pauvre en calories, graisse et cholestérol, n'était son prix, j'en mangerais très, très, très souvent et pas seulement du fait de ses vertus nutritives.

Ma préférence va à l'huître crue, légèrement citronnée, même si le citron détruit sa vitamine E. Mon épouse la préfère avec du vinaigre à l'échalotte. Si mes préférées sont les Spéciales n°2, elle choisit les claires n° 3, plus petites.  

Je garde un souvenir impérissable d'une plate, "pied de cheval", dégustée à Cancale il y a près de 40 ans, mais aussi du goût très iodé des petites huîtres de palétuvier que je mangeais en Nouvelle-Calédonie.

Il m'arrive, de temps à autre, de les faire au four: je fais fondre dans une casserole un peu de beurre, dont je verse ensuite quelques gouttes dans les huîtres ouvertes, j'y rajoute quelques gouttes d'un bon vin blanc sec (ou, exceptionnellement, les soirs de fête, de champagne), une lichette de citron et je met tout ça une minute à 1 minute et demi au four à 180°, le temps qu'elles deviennent tièdes. 
La première fois qu'on m'avait parlé de cette recette, j'avais fait la grimace mais, après y avoir goûté, j'ai (encore une fois diront certains) changé d'opinion.

Pourquoi vous parler de ça ? Parce qu'hier soir, avec mon épouse, nous sommes allés à la Libération, chacun devant sa douzaine et cela me fait même oublier les commentaires du blog par de courageux anonymes.
  • "La queue a-t-elle encore un avenir ?", Le Monde. ****
  • "Sommet de Bruxelles : accord a minima ou compromis en trompe l’oeil ?", NouvelObs.
  • "L'évasion fiscale, une "longue tradition familiale" selon Lamblin", NouvelObs.
  • Déjà ancien et si actuel: "L’art des grands projets inutiles", Monde Diplo. ****
  • Heureuse surprise: "A peine élu, Désir repart à l'assaut de Guérini", Libération
  • "Un manifeste pour secouer la presse en ligne", Ecrans. ****
  • "A Châteauroux, le "pari risqué" de la gratuité des bus", Le Monde. Lire aussi: "Transports : "La gratuité ne suffit pas à rendre un réseau attractif"", Le Monde. ****

4 commentaires:

  1. @Jef

    Sic : [chacun devant sa douzaine et cela me fait même oublier les commentaires du blog par de courageux anonymes.]
    Attention en ouvrant les huitres , « il ne faut pas glisser l'écaille entre deux mouchoirs »
    V’avez pas honte d’infliger à votre moitié un mets aussi famélique
    « Comment peut-on dîner avec si maigre part ? » questionne La Comtesse
    Et tout cela à cause d’une déprime due à quelques aliénés du clavier !
    Attention si les « spams » continuent , vous allez terminer votre fin de vie à l’auberge « du Congre Debout » ! : - )
    [« La queue a-t-elle encore un avenir ? » ] il ne reste plus que ça , même après un âge certain ! : - )
    Pas d’accord avec moi ?

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  2. Anonyme courageux (en cas d absence, s'adresser à JC)20 octobre 2012 à 10:26

    Parmi ces bourriches d'huitres de blog... une seule huitre perlière ( de culture ), le MaoBab !

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  3. Ah les huîtres du café de Turin... Jef, j'en ai encore un souvenir ému ! Habitué à "mes" marenne-oléron par proximité de jeunesse, j'avais bien plus tard connu la plénitude des Arcachon, et surtout l'Olympe des Prat ar Coum au goût si délicat. Seul ennui : la difficulté pour en trouver.

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  4. (zut, mon commentaire était là depuis ce matin, avant d'aller tracter en ville, puis manifester)

    Bruno, une douzaine d'huître peut remplir un repas. Pour peu que ce soient des double zéro... pour peu qu'on les accompagne, à la saintongeaise, de délicates petites crépinettes bien chaudes... pour peu que le pain soit à la hauteur, que le beurre salé au Guérande soit à point, que le muscadet soit bien sec - ce qui est moins souvent le cas aujourd'hui- et le soleil au rendez-vous - ce qui n'est pas non plus le cas - c'est là un repas royal, que dis-je, impérial !

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